Décidément, la rentrée scolaire 2017/2018 qui s'est effectuée mercredi dernier 6 septembre, dans la wilaya de Constantine, a laissé apparaître de nombreux dysfonctionnements, notamment dans le domaine de la scolarisation des enfants.

En effet, plusieurs de ces apprenants, plus particulièrement ceux des familles qui ont été relogées, durant les opérations intervenues l'été dernier, ont, faute de structures éducatives pouvant les recevoir, été laissées en rade et ne trouvent plus d'école, de CEM pour les accueillir.

Après Ali Mendjeli, c'est dans la ville de Zighoud-Youcef que ce cas s'est posé et a touché les 330 familles du lotissement «El-Fedj» qui ont été relogées dans cette cité nouvelle, à la fin du mois de Ramadhan dernier. Dans le désarroi, les parents d'élèves concernés nous ont contactés, hier, pour nous nous raconter ce qui arrive à leurs enfants des cycles primaire, moyen et secondaire, dont le nombre a été évalué à plus de 70. «Sur ce nombre, seuls 4 élèves ont pu être casés dans le CEM ?Belloucif' du centre-ville», ont affirmé nos interlocuteurs membres du comité de quartier d'El-Fedj. Il s'agit en majorité d'élèves du Secondaire, ont-ils ajouté. Et de poursuivre en disant que les parents d'élèves se sont réunis, jeudi dernier 7 septembre, avec le président de l'APC de Zighoud-Youcef et ont discuté de ce sujet. «Le chef de la daïra qui était attendu à cette réunion n'est pas venu», ont signalé les plaignants. Et la réunion n'a débouché sur aucune solution. De même qu'aucune décision n'a été prise par le maire qui a prétendu que la question le dépasse et qu'il n'a aucune solution à proposer, ni au niveau préparatoire, ni au niveau primaire, ni dans le secondaire», ont expliqué les membres du comité de quartier. Aussi, les parents d'élèves n'ont qu'un dernier espoir: le wali de           Constantine qui, ont-ils dit, est attendu dans la ville de Zighoud-Youcef, demain lundi, pour inaugurer un château d'eau. Et de ce fait, les parents d'élèves et les membres de la société civile comptent bien l'intercepter et lui poser leur problème, en demandant des solutions immédiates pour la scolarisation de leurs enfants. Quant au maire, M. Hacini, nos maintes tentatives pour le joindre sont restées vaines.