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Constantine - Bordj M'hiris: Les habitants se plaignent, le maire répond

par A. M.

  Des membres de l'association civile représentant les habitants de la localité rurale de Bordj M'hiris, hameau situé dans la commune de Aïn Abid et dépendant administrativement de cette dernière, ont pris contact, jeudi dernier, avec notre journal pour faire part des problèmes dont souffre la population, notamment le manque d'aménagement urbain dans la localité et l'isolement des mechtas des alentours.

Dans ce cadre, l'ancien président de l'association, M. Nekaa Hamza, qui, dit-il, s'est retiré de cette responsabilité à cause, justement, des problèmes qui persistent dans cette localité et que les autorités communales n'arrivent pas à régler, dira que «les membres de l'association et les citoyens ont contacté le maire à plusieurs reprises pour lui exposer la situation de Bordj M'hiris, mais le P/APC n'a réalisé aucune des promesses qu'il leur avait faites».

Notre interlocuteur dira que sa localité a été ignorée par les plans de développement lancés dans la commune en soulignant l'isolement des mechtas qui ne sont pas reliées à la localité à cause de l'absence d'aménagement de 11 kilomètres entre les habitations éparses et la localité de Bordj M'hiris.

Il citera également un éclairage public défaillant en reconnaissant néanmoins que seuls les nouveaux quartiers, le quartier Rebai et celui des 100 logements, manquent encore d'aménagement urbain. Mais, selon le P/APC de Aïn Abid, M. Fawzi Boumendjel, les habitants de la localité de Bordj M'hiris n'ont pas de quoi se plaindre. «Ils sont parmi les localités qui ont été favorisées dans la daïra», nous a-t-il répondu quand nous l'avons contacté le même jour. Si l'on prend pour exemple seulement le chapitre de l'assainissement, a-t-il ajouté, Bordj M'hiris, qui «a bénéficié d'un programme d'habitat rural, a fait l'objet de quatre opérations, trois ont été achevées et la 4e est encore en cours avec le collecteur qui est en cours de réalisation». Pour les routes, a poursuivi le maire, «nous étions en train d'exécuter le projet de route qui relie la localité de Bordj M'hiri à la frontière de la wilaya en passant par les mechtas, mais les habitants épars de ces dernières se sont opposés parce que chacun voulait que nous réalisions d'abord le tronçon qui passe par sa mechta. Le projet a subi alors un arrêt momentané, mais il va se poursuivre la semaine prochaine car j'ai ordonné à l'entreprise de reprendre les travaux pour les terminer dans les meilleurs délais». Ensuite, «nous avons refait, sur budget sectoriel et pour la somme de 10 milliards de centimes, la route qui va de la ville de Aïn Abid jusqu'à la limite de la wilaya et avons réalisé une bretelle qui relie le chemin de wilaya 133 au chemin de wilaya 07 sur cinq kilomètres, pour la somme de 4,5 milliards de centimes», a terminé le maire. Ce dernier a tenu à souligner que «la localité de Bordj M'hiris a pu bénéficier du programme d'investissement local plus que les autres localités, et elle est loin d'avoir été oubliée, comme le prétendent les représentants de l'association de quartier», a conclu M. Boumendjel.