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Le chantier d'extension de la ligne de tramway Zouagh-Ali Mendjeli, sur une
distance de 10,35 km, est arrivé maintenant aux portes de la nouvelle ville
dont l'entrée ?est' se trouve partiellement, obstruée quotidiennement par les
milliers de véhicules des travailleurs et de fonctionnaires rejoignant leurs
postes à Constantine, par les bus des étudiants rejoignant les universités et
les facultés, les commerçants. Et cette situation qui frise le chaos provoque,
fatalement, d'immenses bouchons de véhicules, plus particulièrement aux heures
de pointe, le matin à partir de 7 h et l'après-midi de 17h. Cette contrainte a
poussé les citoyens de la nouvelle ville à changer un peu leurs habitudes, en
sortant un peu plus tôt que d'habitude et à emprunter d'autres issues de sortie
que comporte cette immense agglomération qui approche les 500.000 habitants.
«Pour sortir de la ville, le matin, ou rejoindre les domiciles dans
l'après-midi, on passe près de 30 minutes dans la file de voitures pour
parcourir tout juste quelques dizaines de mètres», se sont plaints des cadres
de l'administration et des travailleurs d'une entreprise nationale, en fonction
dans la zone industrielle ?Palma' de Constantine. Et nos interlocuteurs
d'ajouter que les automobilistes, pour éviter les encombrements de la
circulation qui se produisent à la sortie et à l'entrée de la ville, empruntent
les voies de dégagement passant par l'Université 3 ?Rabah Bitat',
où se forme encore immanquablement un embouteillage monstre. D'autres
préfèrent, carrément, se rabattre sur la sortie-ouest de la ville, conduisant à
Ain-Smara, pour rallier la ville de Constantine, préférant, ainsi, faire une
dizaine de kilomètres de plus que de se trouver coincé dans les bouchons.
Donc, à l'entrée de la ville, le chantier a commencé sur une partie de la chaussée, laissant l'autre, une portion minime qui suffit à peine à faire passer un véhicule. D'où le goulot d'étranglement. Une fois terminée, cette partie sera remise à la circulation et le chantier passera dans l'autre partie. Et, comme le chantier d'extension de cette voie du tramway qui va de Zouaghi à Ali Mendjeli va durer 36 mois, à compter de la date de son lancement, le 15 décembre 2015, on peut dire que les désagréments de la circulation automobile, voire pour de simples déplacements à pied, ne font que commencer pour les habitants. «Que voulez-vous qu'on fasse ? Si c'est pour la bonne cause, on doit accepter», ont rétorqué nos interlocuteurs, non sans une pointe de fatalisme. Enfin, et pour terminer sur ce point, notons que, selon les informations données, récemment, par des responsables de l'Entreprise du Métro d'Alger, maître d'oeuvre du projet, une enveloppe de 30 milliards de dinars a été allouée à ce chantier qui, une fois terminée, va faciliter grandement la liaison entre le centre de la ville de Constantine et la nouvelle ville Ali Mendjeli et, plus tard, entre ces deux grandes agglomérations et le chef-lieu de la daira d'El-Khroub, puisque le plan comporte une autre extension vers cette ville. Mais, d'ici là, les habitants doivent prendre leur mal en patience. |
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