Dans le cadre des
mesures de prévention prises pour parer aux risques de l'hiver, la wilaya a
prélevé sur son budget une enveloppe financière pour la prise en charge des
besoins de la Protection civile et de certaines communes concernant l'achat de
pompes de drainage. En effet, une enveloppe de 35 milliards de centimes a été
débloquée pour l'acquisition de cinquante (50) pompes hydrauliques. Plusieurs
communes ont bénéficié de ces équipements de pompage et de drainage des
canalisations des eaux pluviales qui entrent dans le cadre de la politique de
confortement des réseaux d'assainissement. Les services hydrauliques d'Oran
viennent de décider d'une batterie de mesures pour faire face aux inondations.
La direction de la Protection civile a bénéficié de 10 pompes. La disponibilité
de cet équipement est importante pour les services d'intervention de la
Protection civile, en ce sens qu'il aide énormément à faire face aux multiples
risques et dangers, engendrés par les mauvaises conditions atmosphériques.
Aussi, la commune d'Oran a bénéficies de 6 pompes, Es-Sénia 7, Bir El Djir 6
pompes et Oued Tlelat 5, entre autres.
La Protection
civile estimait dans un rapport sur les risques d'inondation qu'il « n'existe
pas de régions prémunies contre ce risque et que ces événements sont
imprévisibles dans le temps et dans l'espace. Trois zones inondables se
trouvant dans les communes d'Oued Tlelat, El Mouhgoun et Bir El Djir, entre
autres, ont été identifiées par la Protection civile. Les mêmes services
indiquent que le risque des inondations est dû au facteur humain, surtout
lorsqu'il s'agit des constructions érigées aux abords des oueds et
l'obstruction des lits des oueds, ce qui provoque le débordement des eaux et,
par la suite, des inondations, à l'instar de ce qui s'est passé à Sidi Chami en
2007. Il y a lieu de signaler que des études «globales et complètes» des zones
inondables de la wilaya, seront réalisées par la direction de l'hydraulique.
Cette dernière a bénéficié auparavant d'une enveloppe budgétaire estimée à 130
milliards de centimes pour la réalisation de quatre retenues collinaires.