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![]() ![]() ![]() Un des rares à fonctionner à Ghaza: Un hôpital à nouveau bombardé par Israël
par Mohamed Mehdi ![]() Dimanche, 555e jour de l'agression
sioniste et 43e jour de blocus humanitaire total, l'armée sioniste poursuit ses
massacres contre la population civile de Ghaza. Le
nombre de victimes de la barbarie israélienne s'est élevé à 50.944 martyrs et
116.156 blessés, a indiqué hier le ministère de la Santé de Ghaza
dans son rapport statistique quotidien. Sont inclus dans ce bilan les 11
martyrs et 111 blessés enregistrés lors des précédentes 24 heures (samedi).
Le document note que depuis la reprise des bombardements, le 18 mars dernier, les bombardements israéliens sur Ghaza ont fait 1.574 martyrs et 4.115 blessés. Hier, l'armée génocidaire israélienne a bombardé, une fois de plus, l'hôpital baptiste Al-Ahli de la ville de Ghaza, l'unique établissement hospitalier partiellement fonctionnel dans le nord de l'enclave. L'attaque, qui a été perpétrée avant l'aube (2h localement), après un ordre d'évacuation, a détruit le service des urgences, la salle d'accueil et le laboratoire d'analyses médicales au premier étage. La déflagration a également touché une partie de l'église à quelques dizaines de mètres du point d'impact de deux missiles de l'armée sioniste. « L'occupation a menée une nouvelle attaque sanglante contre le système de santé de l'enclave assiégée, en bombardant et détruisant totalement un bâtiment au sein de l'hôpital baptiste de la ville de Ghaza, qui abritait le service des consultations externes et le laboratoire au premier étage. L'explosion a également touché les services voisins du bâtiment, dont la salle d'accueil. L'hôpital est actuellement hors service. L'armée d'occupation a obligé par la force de quitter l'établissement, les malades et les blessés sont actuellement jetés dehors, sans aucun service médical », a déclaré, hier, Dr. Khalil al-Dagrane, porte-parole de l'hôpital baptiste Al-Ahli, à Al Jazeera. L'intervenant a expliqué « qu'avec l'arrêt de cet établissement hospitalier qui prenait en charge plusieurs centaines de milliers d'habitants, le gouvernorat de Ghaza est sans aucune couverture sanitaire ». A noter que l'armée génocidaire sioniste répète les mêmes « arguments », depuis le début de l'agression contre Ghaza, à savoir qu'elle visait des « militants du Hamas », afin de justifier le bombardement des établissements hospitaliers, des écoles et même des tentes pour personnes déplacées. Le Hamas, qui tient l'administration américaine pour responsable de ces massacres, dément l'affirmation de l'armée sioniste « selon laquelle nous utilisions l'hôpital (baptiste, ndlr) à des fins militaires », la qualifiant de « répétition flagrante des mensonges de l'occupation ». De son côté, un communiqué du Patriarcat grec orthodoxe d'al-Qods a condamné le « bombardement par Israël de l'hôpital baptiste de la bande de Ghaza, (qui) constitue une attaque flagrante contre le caractère sacré de la vie sur la terre du Christ ». « Nous tenons Israël pour responsable du ciblage délibéré des établissements de santé à Ghaza », ajoute la déclaration. Hier, les bombardements de l'armée d'occupation sur plusieurs régions de Ghaza (Jabaliya, Deir al-Balah, la ville de Ghaza, Khan Younes, al-Mawassi, et Rafah), ont fait, jusqu'aux environs de 15h localement, au moins 30 martyrs et des dizaines de blessés, rapporte Al Jazeera citant des sources médicales. L'attaque contre un bâtiment de l'ONU à Ghaza causée par des obus de char israéliens Les dégâts causés par l'explosion survenue, le 19 mars 2025, dans un bâtiment de l'ONU à Deir el-Balah, dans le centre de Ghaza, qui a tué un membre du personnel européen et en a blessé plusieurs autres, correspond à « deux obus de chars israéliens », a indiqué hier une enquête du Washington Post. Citant « trois experts en munitions » qui ont analysé les photos de la scène (de l'attaque) « obtenues en exclusivité par le Washington Post », le journal américain affirme qu'il s'agit d'obus « M339, hautement explosifs et polyvalent de fabrication israélienne » pouvant « être tiré par les chars Merkava III et IV », qui sont « probablement à l'origine des fragments retrouvés sur les lieux ». « L'utilisation d'un obus M339 suggérerait que les forces israéliennes visaient une ou plusieurs personnes à l'intérieur d'une structure. Cet obus est principalement utilisé pour pénétrer les murs et exploser dans des espaces confinés », ajoute le journal citant un chercheur en armements et tactiques militaires. |
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