|
![]() ![]() ![]() ![]() Mercredi, 432e jour de
l'agression contre Ghaza, le nombre de victimes de la
barbarie israélienne, soutenue par les Etats-Unis, s'est élevé à 44.805 martyrs
et 106.257 blessés, a indiqué, hier, le ministère de la Santé de l'enclave
assiégée. La même source a fait état également d'un bilan de 19 martyrs et de
69 blessés dans les 2 massacres enregistrés lors des précédentes 24 heures. A
noter que l'inaccessibilité des régions du nord de Ghaza,
en raison des bombardements continus et du siège total imposé par l'armée
sioniste, rend toujours impossible aux services de secours de déterminer
officiellement le nombre de martyrs et de blessés.
Le ministère de la Santé a annoncé également que « 60 blessés à l'hôpital indonésien du nord de la bande de Ghaza risquent de mourir en raison du manque de nourriture et d'eau ». « La situation humanitaire à l'intérieur de l'hôpital est devenue extrêmement dangereuse, car les blessés manquent de besoins de base, ce qui augmente leurs souffrances dans les conditions difficiles imposées par les forces d'occupation. Nous appelons toutes les parties concernées et les organisations humanitaires à intervenir immédiatement pour fournir l'aide nécessaire pour sauver les vies de ces patients », a ajouté le ministère dans une publication sur son compte Telegram. Mardi, l'hôpital indonésien a été soumis à d'intenses tirs des forces d'occupation israéliennes. Le porte-parole de la Protection civile avait déclaré, le jour même à Al Jazeera, que l'armée d'occupation empêche l'entrée de la nourriture pour les malades et les blessés de l'hôpital. Les demandes d'accès pour acheminer l'aide alimentaire refusées Dans un point de situation publié, hier, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) des Nations Unies indique que l'accès dans la plupart des régions du gouvernorat du nord de Ghaza, assiégées depuis 60 jours, « reste extrêmement difficile et les tentatives des partenaires du Secteur de la sécurité alimentaire (FSS) pour acheminer de l'aide dans ces zones continuent d'être largement empêchées malgré des demandes d'accès quotidiennes ». Le document rappelle que suite aux « incidents de sécurité survenus fin novembre, qui ont entraîné la mort de trois employés du partenaire du FSS et la destruction d'une cuisine », la sécurité des intervenants (travailleurs humanitaires, chauffeurs sous contrat et autres prestataires de services connexes) « reste une grave préoccupation ». « Les partenaires humanitaires doivent être autorisés à aider les personnes dans le besoin en toute sécurité et à grande échelle, et les civils doivent être protégés et avoir un accès sans entrave à l'aide vitale », lit-on dans le document de l'OCHA. « Bien que l'aide humanitaire reste la principale source de nourriture pour la plupart des ménages de Ghaza, on constate une forte diminution du nombre d'entrées quotidiennes de camions, avec seulement 92 camions entrant en moyenne chaque jour en novembre, ce qui ne représente que 18% de la moyenne quotidienne d'avant le conflit », précise la même source. Le Bureau affirme encore que depuis le « début décembre 2024, environ 100.000 tonnes de denrées alimentaires, soit l'équivalent de plus de deux mois de rations alimentaires pour l'ensemble de la population, attendent toujours d'être acheminées » à Ghaza. Des familles entières bombardées Les massacres de mercredi sur différentes parties de Ghaza ont fait au moins 40 martyrs et des dizaines de blessés, selon un décompte établi vers 13h (localement) par Al Jazeera qui cite des sources médicales, notant que 29 parmi les martyrs se trouvaient dans le nord de l'enclave. Dans le nord, les premiers bombardements ont été signalés à l'aube, près de l'hôpital Kamal Adwan, à Beit Lahia. Un correspondant d'Al Jazeera a rapporté au moins 18 martyrs dans cette attaque, ainsi que des blessés et des disparus. De nouveaux bombardements d'artillerie ont ciblé, vers 11h, l'entrée du même hôpital, faisant 3 martyrs et des blessés. Les bombardements répétés de l'hôpital Kamal Adwan, depuis le début du siège en cours imposé, il y a plus de 65 jours, par l'armée sioniste, ont exacerbé la détérioration des conditions dans cet établissement, et entraîné d'importants dommages au réseau d'eau et d'oxygène, ont indiqué des sources du ministère de la Santé. Dans le centre de l'enclave, les bombardements ont ciblé les maisons de plusieurs familles. A 3h du matin (heure de Ghaza), la Protection civile a annoncé, sur son compte Telegram, que ses équipes ont récupéré les corps de 2 martyrs et plusieurs blessés de la famille Chaldan dont la maison a été bombardée dans le quartier al-Zaytoun au sud de la ville de Ghaza. Une heure plus tard, la même source a fait état de la récupération des corps de 7 martyrs et secouru plusieurs blessés de la famille al-Bayoumi dont la maison a été visée par un bombardement de l'armée sioniste dans le camp Nuseirat, dans le centre de l'enclave. Vers 11h30, la Protection civile a récupéré le corps d'un martyr de la famille al-Shanti, victime d'un bombardement dans la région de Cheikh Radwan, dans le nord de la ville de Ghaza, et affirmé que les recherches étaient en cours pour tenter de retrouver les disparus sous les décombres. Dans le sud de Ghaza, un bombardement israélien dans la région de Khirbet al-Adas, au nord de la ville de Rafah, a fait un martyr, a indiqué un correspondant d'Al Jazeera. |
|