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Le ministère de l'Economie
de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, a organisé, samedi à
Alger, une journée d'information sur le financement des projets innovants, afin
de faire connaître tous les moyens offerts aux porteurs de projets, notamment
les nouveaux diplômés universitaires, pour la réalisation de leurs projets,
indique un communiqué du ministère.
La rencontre s'est déroulée en présence du ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine Oualid, et de cadres du ministère, avec la participation de plus de 200 porteurs de projets en présentiel, et de 400 autres par visioconférence. Cette journée d'information fait suite à une étude menée par le ministère qui a révélé que "plus de 79% des porteurs de projets innovants, en particulier au niveau des universités, ne disposent pas d'informations suffisantes sur l'accès au financement, et méconnaissent les différents modes de financement disponibles et comment en bénéficier", selon le communiqué. Pour remédier à cette problématique, le ministère a publié un guide au profit des porteurs de projets, expliquant les modalités d'accès au financement, outre l'organisation de journées d'information pour renforcer la communication directe et fournir les informations nécessaires aux porteurs de projets, leur permettant ainsi d'élaborer des plans d'action et des demandes de financement efficaces, selon la même source. Intervenant à cette occasion, le ministre du secteur, M. Yacine Oualid, a indiqué qu'il a été "convenu avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de revoir les programmes de formation et d'accompagnement au niveau des incubateurs des universités, pour mieux les orienter vers des sujets relatifs à la finance, au financement et à la gestion des entreprises", sachant que l'étude réalisée fait état de 22,9% des porteurs de projets qui se plaignent de capacités faibles et insuffisantes en matière de gestion des entreprises, alors que 70% d'entre eux sont confrontés à des problèmes liés à la commercialisation de leurs produits ou de leurs prototypes. Et d'ajouter : "En dépit de la jeune expérience dans l'encouragement de la création d'entreprises, notamment des startups dans les universités, le ministère des Start-up œuvre à éliminer les obstacles et à permettre à un maximum de jeunes d'accéder au monde de l'entrepreneuriat, et ce, afin de réaliser l'objectif fixé par la président de la République de créer 20.000 start-up en Algérie", ajoute le communiqué. "L'époque de la répartition de la rente et du traitement administratif des demandes de financement est révolue", a affirmé le ministre, faisant observer que "l'importance est accordée actuellement à l'efficacité économique des projets financés, et à l'étude minutieuse du marché, avant l'octroi du financement, afin d'éviter les erreurs du passé et de ne pas reproduire l'expérience ratée de l'ANSEJ". "La création par le Président de la République d'un fonds dédié au financement des start-up est une initiative unique en son genre en Afrique, étant le premier fonds d'investissement algérien en termes de nombre d'investissements, ce qui dénote l'orientation du Gouvernement algérien vers l'investissement dans les projets ambitieux à même de créer de la valeur ajoutée", a-t-il soutenu. Plusieurs cadres du ministère mais également le directeur général du Fonds algérien des startups (ASF) et du directeur général de l'Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat (NESDA) ont pris part à cette journée d'information et ont fourni les explications nécessaires aux porteurs de projet et répondu à leurs préoccupations. |