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«Plus de 2.600 personnes
ont perdu la vie dans des accidents de la route et près de 25.000 blessés
dénombrés durant les huit premiers mois de l'année en cours», a révélé, hier
mardi, Boubka Lahcène, responsable par intérim de la
Délégation nationale à la sécurité routière.
Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, Boubka Lahcène a indiqué que ces sinistres coûtent à l'Etat une moyenne de 100 milliards de dinars par an, un montant qu'il a qualifié d'«effarant», pointant du doigt le facteur humain qui «reste la principale cause des accidents de la route avec un taux de 96%», a-t-il martelé. Le même responsable a également expliqué que ses services travaillent à «assurer un suivi régulier des points noirs responsables d'un grand nombre d'accidents, avec plus de 410 points noirs recensés durant l'année 2023 dont 257 ont déjà été traités, alors que 125 autres points nécessitent de grands travaux et des ressources financières importantes pour les éradiquer». Idem pour la signalisation routière qui continue à accuser d'importants retards, avec plus de 340 points recensés sur le territoire national. L'invité de la Radio a également révélé que la numérisation de l'examen du permis de conduire sera opérationnelle avant la fin de l'année en cours, «puisque dorénavant, le candidat sera examiné par un ordinateur», ajoutant que «le nouveau programme de formation inclut la mise en place d'un système informatique numérisé permettant de surveiller le parcours des candidats au sein des auto-écoles, les obligeant à respecter la période légale de stage pour la partie théorique définie par la loi». Le responsable par intérim de la Délégation nationale à la sécurité routière a, par ailleurs, salué les efforts du ministère de l'Education nationale, pour sensibiliser les élèves aux dangers de la route et au respect du code. «Des activités théoriques et pratiques seront périodiquement organisées au profit des élèves des trois cycles (primaire, moyen et secondaire) dans le but de sensibiliser la jeune génération aux dangers du non-respect du code de la route et aux accidents mortels qui en résultent, dans lesquels le facteur humain est souvent la principale cause», a-t-il conclu. |
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