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Bir El Djir: Grève des enseignants du CEM Ahmed Kadri

par Houari Barti

  Alors que les établissements scolaires viennent d'entamer la troisième semaine de cours depuis la rentrée scolaire, le 22 septembre dernier, les élèves du CEM Ahmed Kadri de Bir El Djir à Oran, eux, n'ont toujours pas pu rejoindre les bancs de classe à cause d'une grève des enseignants déclenchée depuis le 25 septembre. Même si les motifs réels de ce débrayage demeurent jusqu'à l'heure obscurs, notamment pour les parents d'élèves, un problème survenu entre la nouvelle directrice du CEM et les enseignants serait à l'origine du conflit.

En effet, et selon plusieurs sources, «c'est une interdiction signifiée par la direction du collège aux enseignants de stationner leurs véhicules à l'intérieur de l'établissement qui aurait été l'élément déclencheur du bras de fer entre la cheffe de l'établissement et le personnel enseignant.

Plusieurs enseignants qui se sont exprimés sur des postes publiés sur les réseaux sociaux traitant de cette grève, ont rejeté cette explication, estimant que l'interdiction de stationnement à laquelle ils ont fait l'objet n'est qu'un élément parmi tant d'autres. De leur côté, les parents d'élèves attendent toujours que l'établissement retrouve sa sérénité pour que leurs enfants rejoignent enfin les bancs de classe. «Beaucoup de parents d'élèves commencent à perdre patience, particulièrement ceux dont les enfants sont dans les classes de quatrième année qui doivent passer l'examen de brevet de l'enseignement moyen (BEM) », nous confie, dépité, un parent d'élève. Selon ce dernier, on a tenté par tous les moyens de ramener les enseignants et leur direction à de meilleurs sentiments en leur expliquant que l'intérêt des enfants devait être la priorité pour tout le monde. Même le directeur de l'éducation s'est déplacé personnellement, jeudi dernier, à l'établissement pour ramener tout le monde à la raison. «Une visite qui nous avait donné beaucoup d'espoir. Mais finalement, la situation n'a pas du tout évolué, vu que le dimanche qui a suivi, les enseignants restaient toujours dans leur posture de la grève», regrette notre interlocuteur.

Hier encore, les élèves qui se sont présentés au CEM à 8 heures ont dû rebrousser chemin, le mouvement de grève étant toujours observé. L'agitation qu'i s'en est suivie aux abords de l'établissement, notamment par la présence d'un nombre important de parents d'élèves sur les lieux, a nécessité l'intervention des éléments de la sûreté.