|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Pas moins de 796 motos ont
été mises en fourrière durant le mois de septembre, selon un bilan du service
de la voie publique relevant de la sûreté d'Oran. En effet, les policiers ont
contrôlé, durant cette période, quelque 1.112 motos et ont relevé 928
infractions routières dues principalement au non-respect du code de la route.
Dans ce registre, 796 motos ont été mises en fourrière pour différentes
infractions dont l'absence de casque, les manœuvres dangereuses, l'excès de
vitesse et parfois l'absence de documents entre autres.
A vrai dire, les opérations de contrôle sont lancées et vont se poursuivre, apprend-on. Ces motos sont souvent à l'origine de plusieurs accidents de la route ce qui nécessite la multiplication des actions de prévention et de sensibilisation et aussi de contrôle. Outre ce travail préventif, ces opérations viennent en application du code de la route 01-14, du décret exécutif 04-381 et l'arrêté de la wilaya de novembre 2007 entre autres. Les policiers procèdent au contrôle des conducteurs pour s'assurer s'ils sont en possession des documents nécessaires pour circuler. Souvent, c'est soit le manque de documents, ou le non-port du casque qui sont constatés. Les motos dont des grosses cylindrées et autres de dimensions moyennes, dépourvues pour la plupart de dispositifs silencieux, causent de nombreux désagréments aux habitants, notamment la nuit. Ces opérations, toujours en cours, visent aussi les propriétaires de motos qui n'ont pas encore régularisé leurs situations administratives, sachant que ces derniers circulent avec des récépissés et des procurations caduques. Certains conducteurs n'ont même pas le certificat d'assurance, ce qui représente une autre infraction punie par la loi. Les deux-roues sont devenus des instruments de mort mettant ainsi en danger la vie des passants. Plusieurs personnes ont été percutées par des motos roulant à grande vitesse. Ces scènes sont quotidiennement devant les lycées et autres établissements scolaires. Face à ces comportements, les services de la sûreté d'Oran multiplient les campagnes de prévention et de sensibilisation à l'égard des conducteurs des deux-roues. |
|