Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Le transfert de technologie inverse et la fuite des cerveaux: La marche forcée vers le sous-développement (Suite et fin)

par Lakhdar Ydroudj

Malédiction des ressources et faux départ

Une des observations essentielle est relative au cas des pays qui ont réussi à se mettre en diapason du progrès et du développement : ils n'ont pas, en général, de ressources naturelles comme c'est le cas par exemple des pays pétroliers et gaziers, qui sont à des exceptions minimes toujours bloqués dans le même engrenage du sous-développement. Il est aussi nécessaire de mentionner que parmi les pays qui sont dotés de ressources naturelles, il y a quelques pays qui ont graduellement abandonné l'idée d'exploiter ces ressources en priorité par l'investissement dans l'exploitation d'autres ressources ayant un impact certain sur les résultats, comme la ressource du capital humain.

Sommes-nous capables de faire un diagnostic de l'échec des politiques de développement des sociétés détentrices de ressources naturelles inestimables, qui n'ont pas favorisé une maîtrise des technologies transférées.

Plusieurs dirigeants des pays qui ont échoué dans le processus de la maîtrise technologique ont :

l fait une fausse lecture des notions liées au concept de transfert de technologie, le réduisant à importer des résidus industriels des pays développés. En tous cas, ce concept ne se définit pas en exclusivité par l'achat d'usines, de complexes sophistiqués sans inclure la maîtrise et le savoir-faire de ces technologies par les compétences locales,

l décidé unilatéralement des modèles de développement de la société, en écartant les caractéristiques endogènes de la société.

Un pays à traditions agraires ne peut pas se transformer en pays industriel sur l'échelle d'un plan triennal ou quinquennal,

l Ont procédé à l'envoi massif des compétences locales à l'étranger pour l'acquisition du savoir-faire et des technologies les plus avancées en vue de les transposer dans des environnements parfois hostiles à la technologie.

l Marginalisé les besoins de la société dans le domaine scientifique puisque l'exigence de paralléliser les travailleurs avec les sens des notions scientifiques du matériel importé a été soit superficiellement abordée ou mal faite soit non maîtrisée par les travailleurs.

l Ignoré la réforme des structures éducatives puisqu'elles répondaient à des besoins non pas économiques mais d'alphabétisation en cours jusqu'à nos jours.

l N'ont pas valorisé le statut de la science dans la société et ont adopté une politique rentière par rapport aux démarches de la faisabilité de cette approche.

Cette brève introduction est nécessaire à notre sens car elle nous permet de bien saisir la notion inverse du concept de transfert de technologie, qui peut nous conduire à comprendre les fondamentaux de ce phénomène scientifique aux proportions alarmantes dans ces pays. Nonobstant le fait que cette problématique est prise en charge dans le discours officiel de ces pays, elle n'a pas été une préoccupation majeure pour les Etats sous-développés, puisque les mesures concrètes n'ont jamais été mises à exécution. L'analyse du discours nous conforte dans cette conclusion hâtive pour les uns, et significative pour beaucoup d'autres puisque les officiels ont parfois dénoncé l'attrait de l'Occident pour les compétences des pays et les avantages qu'elles peuvent avoir pour les scientifiques qui migrent vers des environnements plus savants 2.

L'Afrique: un bon marché des compétences

Faut-il s'arrêter sur les caractéristiques des pays en voie de développement qui n'ont pas réussi le démarrage vers le progrès. Il s'agit donc de choix économiques inappropriés aux sociétés en voie de développement, combiné à l'appropriation de pouvoirs par des régimes qui ont écarté les compétences et déclassé le savoir et les sciences, en les reléguant à un stade de subalternes à ces régimes. C'est d'ailleurs parmi les raisons principales qui ont poussé, « selon l'Unesco en 2008, plus de 30.000 Africains titulaires d'un diplôme de 3e cycle universitaire vivraient hors du continent et 25.000 boursiers venus faire leurs études dans l'Union européenne n'ont pas regagné leur pays » (3).

La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement va dans la même direction du constat précédent puisqu'il est plus alarmant sur les chiffres de l'exode des compétences pointues des pays du Sud vers les pays du Nord, notant dans son rapport de 2012 que « les statistiques relatives à l'«exode des compétences» des 48 pays les moins avancés (PMA) sont éloquentes: parmi les ressortissants de ces pays ayant reçu une formation universitaire, une personne sur cinq environ part travailler à l'étranger, contre une sur 25 dans les pays développés. Ce sont les PMA qui affichent le taux d'exode des compétences le plus élevé, avec 18,4%, un taux bien supérieur aux 10% observés dans les autres pays en développement. Six des 48 PMA comptent plus de ressortissants hautement qualifiés vivant à l'étranger que dans leur pays natal » (4).

La Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) prévoit que « les pays africains dépenseraient chaque année 4 milliards de dollars pour compenser le départ de leurs personnels qualifiés. Dans son rapport sur les perspectives de l'économie mondiale en 2050, le Fonds monétaire international (FMI 2016) augure que l'Afrique perdrait pas moins de 35 millions de travailleurs qualifiés partis rejoindre les pays du Nord» (5).

Pour l'Algérie, le cas est encore plus lourd sur le plan financier puisque dans une étude publiée par Smail Goumeziane, il estime que l'Algérie a « perdu quelque 165 milliards de US dollars en trois décennies, après la fuite de plus d'un demi-million de cadres et autres experts en expliquant notamment qu' «un cadre formé permet au pays d'accueil d'économiser 12 000 dollars par an, soit un manque à gagner de 60 milliards de dollars pour l'Algérie », pour conclure sur un point très capital qui concerne la contribution à l'économie des pays d'accueil « en créant une richesse de 20 000 dollars par an dans leurs pays d'accueil, les cadres algériens génèrent ainsi quelque 465 milliards de dollars en faveur de ces pays étrangers» (6).

Déjà durant les années 70 plusieurs références consultées font état de 23% de déperditions des étudiants envoyés à l'étranger pour diverses raisons, dont la principale est relative à la valorisation des compétences par les administrations locales réceptrices des revenants au pays. En 2022, la France (7) avait prévu un total de 2000 postes de travail dans le secteur sanitaire pour les médecins, 1200 ont été remplis par des Algériens qui ont réussi les épreuves de vérification des connaissances (EVC).

Algérie: un cas chronique pour l'économie

L'Algérie a connu ce phénomène depuis les premières décennies de l'indépendance, et n'a jamais pu trouver les solutions adéquates pour y remédier. Il faut reconnaitre aussi qu'il est très difficile de profiter des grosses pointures scientifiques algériennes établies à l'étranger pour la simple raison qu'il y a un grand décalage entre ces compétences et les différents niveaux de tous les environnements dans le pays.

Depuis la fameuse émission télévisée de Said Oulmi sur la fuite des cerveaux (Hidjrat Al Admigha) des années 90 à ce jour rien n'a changé en Algérie. Peut-être que la situation s'est aggravée davantage, puisque le phénomène a pris des dimensions alarmantes.

Le rapport édité conjointement par le Bureau international du travail (BIT) d'Alger et Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD) estime en 2013 le nombre total des migrants de la région du Maghreb à 5,5 millions de migrants installés à l'étranger représentant « 2,4% de l'ensemble des migrants internationaux. Mais, 54% des migrants africains en Europe sont originaires du Maghreb » (8).

En outre, il faut savoir qu' « il y a une forte hausse des mi grants maghrébins de niveau supérieur. Le taux moyen des Maghrébins de niveau supérieur était de 9,2% en 1990, il est passé à 17,6% en 2000, puis à 22,3% en 2010. La hausse la plus importante est observée en Algérie, avec plus de 16% depuis les années 1990» (9).

Dans une autre étude effectuée en 2005, il est estimé qu'un étudiant sur trois installés en France était d'origine maghrébine, qui ont manifesté dans leur majorité le désir de non retour au pays d'origine(10). De son côté le think tank américain Pew Research estime que l'Algérie est représentée par 5% en Europe, la Suisse et la Norvège, derrière le Maroc comme premier pays exportateur de capital humain à l'étranger avec 7% du nombre total des étrangers(11) au sein de cette région tripartite du monde.

On retrouve très souvent un sentiment de populisme dans le discours officiel qui affiche une volonté de vouloir rapatrier les experts algériens (12) de l'étranger pour les intégrer dans les institutions nationales. C'est une chose qui restera au stade de bavardage pour des raisons très objectives qui relève de la rigueur scientifique. Pour contredire ce souhait fictif, il faut admettre qu'il est impossible par exemple de voir un Elias Zerhouni ou un Nouredine Melikchi et autres scientifiques de notoriété mondiale trouver une place dans une institution algérienne, ils exercent dans des domaines que le pays ne peut pas garantir. Il est fort probable aussi qu'ils seront confrontés à un problème d'équivalence de diplômes comme de milliers d'autres avant eux et qui ont été poussés à la sortie pour retourner dans les grands laboratoires et universités où ils côtoyaient les prix Nobel.

Comment peut-on profiter de ces compétences dans un pays où la recherche scientifique est juste une activité administrative sans aucune retombée sociologique ni économique, ni stratégique ?

Ou peut-on trouver les places professionnelles correspondantes aux qualifications des ingénieurs algériens qui exercent chez les géants de l'informatique de la Silicon Valley, en Californie ? Est-il possible de recruter les professionnels de prospective, du conseil, les théoriciens de management, des chercheurs en sciences humaines et sociales avec les mêmes statuts d'intérêt et de respect (pas au sens pécuniaire) qu'ils ont à l'étranger ? Difficile de le dire, voire il est impossible de l'envisager, parce que nous n'accordons aucun statut à la science, ni dans le sens sociologique ni humain. Faut-il rappeler que ces experts sont la fierté des entreprises étrangères, où ils participent non seulement à l'accumulation de la richesse mais surtout à prolonger la domination scientifique des pays d'accueil.

Djeflat fait un constat amer de la situation des compétences et de la position officielle de l'Etat et les institutions en Algérie en affirmant que depuis « 2007, lors du séminaire annuel sur les compétences nationales à l'étranger (CNE), une analyse de la situation de l'exode des compétences en Algérie a permis de faire un certain nombre de constats.

Aucune nouvelle rencontre d'envergure n'a été initiée nationalement. Aucune institution ne prend en charge ce problème ni n'élabore de projet d'envergure. Les initiatives viennent essentiellement de l'étranger: Réseau des Algériens diplômés des grandes écoles et universités françaises (REAGE, France); Regroupement des Algériens universitaires au Canada (RAUC, Canada); Association des compétences algériennes (ACA, Grande-Bretagne)? mais leur impact demeure incertain. Les CNE sont absentes des grands dossiers : les nouvelles orientations de la recherche, les différents accords de partenariat, le flux des investissements de l'étranger, l'application de la réforme LMD (licence-master-doctorat) dans les universités, la mise en place des écoles doctorales. La stratégie industrielle souffre toujours de l'absence d'un volet puissant concernant une mobilisation significative des CNE» (13).

Il serait peut-être courageux de dire que l'Algérie a un sentiment de rejet pour ne pas dire répulsif envers ces compétences parce qu'elle est incapable de les intégrer dans le processus de développement qui reste cantonné dans la seule « Policy stratégique » de l'extraction des matières premières ; i.e. les hydrocarbures, alors que c'est ces compétences qui peuvent aisément remplacer ces ressources en transformant l'économie en une économie de la connaissance et du savoir, dont nous avons analysé en détail dans les colonnes du Quotidien d'Oran(14). On taira la les événements de l'année 2018 où le corps médical a été tabassé et des dizaines de praticiens arrêtés par les forces de l'ordre pour des revendications, pourtant reconnues par la tutelle depuis 2011 dont l'amélioration des conditions de travail réclamée et la réforme du service civil. La presse nationale a fait état de la situation dramatique des hôpitaux dont la déficience des moyens pour faire face aux besoins sanitaires de la population. Elle a aussi fait le bilan triste de l'intervention des forces de l'ordre dans l'enceinte hospitalière.

Le cas de la médecine est le cas qui devrait être examiné de très prés et avec toute l'attention nécessaire car cette main-d'œuvre est très prisée outre-mer notamment en France où les autorités facilitent l'arrivée des médecins étrangers notamment algériens qui s'exportent facilement du fait d'une compatibilité historique, puisque le décret de novembre 2017 publié dans le Journal officiel français ouvre droit aux médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes étrangers de bénéficier d'une autorisation temporaire d'exercice de deux ans renouvelable. Cette mesure administrative de l'Etat français est le plus grand attrait administratif des compétences médicales et chirurgicales pour ces étrangers. Elle a également été un levier pour de nombreux médecins algériens à tenter l'aventure. C'est ainsi que les statistiques disponibles pour ces corps médicaux donnent un aperçu sur cette saignée organisée des compétences algériennes dans ce domaine. En 2016 sur presque 100 nationalités représentées dans le fameux test des épreuves de vérification des connaissances (EVC), 41,81% sont des candidats algériens. 25% des médecins étrangers exerçant en France sont algériens formés dans les universités algériennes avec l'argent du contribuable.

Des sources syndicales indiquent que les médecins et les praticiens de la santé changent de destination notamment vers l'Allemagne et la Turquie en apprenant les langues respectives de ces pays, en pus des pays du Golfe où le nombre ne cesse d'augmenter dans des spécialités chirurgicales pointues.

Selon les institutions en charge de gérer le secteur médical algérien, chaque année le nombre des candidats aux EVC proposés par la France augmente considérablement d'année en année à la lumière des facilités accordées aux praticiens de la santé publique. « En 2019, ces sont 4000 médecins candidats au départ en qui ont demandé les attestations d'exercice et les certificats de bonne conduite professionnelle exigés dans le dossier ».

Le secteur médical n'est pas un cas isolé puisque 80% des ingénieurs algériens quittent le pays, après trois premières années de la formation(15), vers d'autres destinations pour plus de recherche afin de pourvoir les postes vides notamment au Canada et aux USA, ce qui aggrave davantage la situation du pays en termes de déperdition des compétences voire même le grand gaspillage de la matière grise. Selon une étude qui date de 2012, le nombre des informaticiens qui ont quitté l'Algérie serait de 3000, entre 1992 et 1996. On estime actuellement le nombre des informaticiens et technologues (physiciens, chimistes, électroniciens, etc.) qui ont quitté le pays durant les quatre dernières décennies à des dizaines de milliers notamment vers le Canada qui accueille annuellement quelque 5000 Algériens, destination privilégiée des spécialistes en informatique et spécialités dérivées.

L'observation du milieu scientifique nous a permis de répertorier des destinations de ces profils selon la langue, les spécialités et la disponibilité du pays d'accueil qui exprime un besoin de ces cadres. Pour beaucoup de médecins et autres spécialités de cette catégorie (pharmaciens et psychiatres), nous retrouvons la France comme la destination choisie pour s'établir. Il serait aussi intéressant de consulter les chiffres du « turnover » des cadres et des ingénieurs du secteur pétrolier qui ont fui le pays vers les multinationales en Algérie et à l'étranger. Les pilotes algériens sont aussi une compétence très prisée qui a participé à la déperdition du savoir-faire dans le secteur du transport aérien notamment après le cas de Khalifa Airways où des centaines du personnel navigant ont été mises au chômage pour trouver place dans les grandes compagnies du Moyen-Orient en particulier.

L'Amérique du Nord est une destination plus prisée, notamment le Canada pour les ingénieurs, les informaticiens, les électroniciens, les physiciens. Il faut aussi préciser que ce potentiel scientifique algérien en particulier, africain en général est créateur d'entreprises et par voie de conséquence un noyau participatif direct à la création d'emplois et de richesse. Il est, aussi, considéré un paradoxe puisque sa fuite vers l'étranger peut être synonyme d'un autre problème : « Pendant que les départs se chiffrent à 20 000 par année depuis 1990, l'Afrique fait appel chaque année à des spécialistes étrangers dont le nombre peut atteindre 150 000, une dépense annuelle de 4 milliards de dollars US selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) » (16).

Pour ne parler que de l'Algérie, il faut avouer que les gisements humains sont très riches pour les pays du Nord qui ont des stratégies de chasse des cerveaux dans les domaines les plus pointus pour trouver les profils prisés, dans les secteurs industriels et technologiques.  A titre illustratif, en 2022, l'Algérie a formé plus de 5000 médecins dans ses réseaux universitaires de médecine, et quelque 15 000 informaticiens(17), c'est plus de 700 000 candidats au Baccalauréat qui ont passé cet examen d'accès universitaire, c'est aussi et surtout un potentiel de plus de 1,7 million d'étudiants universitaires. A cela s'ajoute les effectifs de la formation professionnelle qui sont aussi un potentiel humain très important qualifié pour les métiers très demandés ailleurs qu'en Europe, précisément au Canada, et dont un rapport officiel(18) l'estime à un flux annuel de 600.000 stagiaires répartis sur un réseau d'établissement total de 206 centres sur le territoire national. Le continent européen trouvera certainement ce que ses structures exigeront comme main-d'œuvre dans les chiffres que nous venons de présenter puisque ce continent bénéficie de la faiblesse des solutions préconisées par les pays qui exportent ces compétences.

Toujours selon les prévisions présentées dans l'analyse statistique et économique de Djeflat : « L'Europe des 15 avait besoin de 550 000 travailleurs et professionnels étrangers par an jusqu'en 2010, ensuite de 1,6 million entre 2010 et 2050, ce qui représente 16,8% du total de la population de l'Union européenne. Les scénarios en termes de besoins fixent le nombre d'immigrés nécessaires à un minimum de 47 millions d'immigrants pour l'Europe des 15 entre 2000 et 2050. (?). Par ailleurs, la question migratoire constitue toujours la pierre d'achoppement entre les gouvernements des pays des deux rives de la Méditerranée, en particulier des pays du Maghreb, les plus pourvoyeurs, et des pays francophones comme la France et la Belgique» (19). Chacun trouve son compte au détriment de l'économie des pays du Sud. La première puissance mondiale qui ne peut pas rester en marge des tentatives de profiter des potentialités scientifiques de l'hémisphère Sud a aussi développé une double stratégie efficace pour se servir des réservoirs des pays du Sud, qui en plus des tombolas organisées périodiquement pour une immigration ciblée et cadrée par la loi, elle offre des visas de travail pour les meilleurs cerveaux « brains » puisque selon le think tank Pew Research : « Entre 2004 et 2016, près de 1,5 million de diplômés étrangers des collèges et universités américains ont obtenu l'autorisation de rester et de travailler aux États-Unis par le biais du programme de formation pratique optionnelle (OPT) du gouvernement fédéral. Plus de la moitié (53%) des diplômés étrangers autorisés à travailler se sont spécialisés dans les domaines des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques (STEM)». (20)