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De la légitimation historique au dilemme de la guerre en Ukraine, devenant un lourd fardeau pour l'Occident et la Russie

par Medjdoub Hamed*

Avant d'entrer dans les pensées des décideurs du monde dans la guerre en Ukraine qui va bientôt boucler son douzième mois, le 24 février 2023, et donc une année de guerre, et les grands décideurs dans ce conflit sanglant et extrêmement destructeur sont essentiellement ceux qui se trouvent au sommet de la hiérarchie aux Etats-Unis et en Russie, il nous faut faire un crochet pour comprendre la pensée et comment la pensée agit et pourquoi elle agit sur l'être humain.

Aussi pas question d'entrer dans les arcanes de la philosophie, mais seulement à rester soi dans les arcanes de notre être qui est bien plus complexe que ce qu'on enseigne en philosophie qui est une vision, une méthode relevant d'une longue histoire de penseurs à travers les siècles et millénaires. Et, par soi, interrogeons-nous sur ce que nous entendons par conscience ; sommes-nous conscients par notre conscience ? D'emblée dirons-nous : « oui, nous sommes conscients par notre conscience. » En fait, sans même qu'on en prenne « conscience », on peut dire que c'est une façon de faire toute humaine, mais dans les faits proprement dits, c'est plus complexe ; le champ de conscience relève entièrement de nos pensées ; nous ne sommes conscients que par nos pensées ; nos pensées n'occupent pas notre conscience ; elles sont notre conscience.

Et ce point est très important la conscience dérive de nos pensées, ce sont elles qui organisent notre conscience ; sans pensées il n'y a pas de conscience. Ne dit-on pas de quelqu'un qui a perdu conscience suite à un accident et qui commence à bouger qu'il est en train de reprendre conscience ? Cela signifie que, par le choc de perte de conscience d'un être, son cerveau qui a été momentanément commotionné, il a perdu connaissance et donc ne pense plus à l'état conscient, la pensée en fait ne l'a pas quitté, il peut même penser à l'« état inconscient » et donc de non-conscience, et pourtant il ne réagissait plus, vivait certes, son cœur battait, mais, pour ceux qui l'entourent et cherchent à le réanimer, il était inconscient et donc inanimé et ne pensait pas comme lorsqu'il était vivant.

En recommençant à bouger, il commençait à reprendre ses esprits, à répondre aux questions qu'on lui posait, par exemple : « Voulez-vous qu'on vous emmène à l'hôpital ? Ou à votre domicile ? Appeler le SAMU si c'est grave. » Et d'autres questions des gens pour venir à son aide. Sur le plan psychique de l'homme commotionné par l'accident, en fait, s'il commençait à reprendre conscience, à bouger, à reprendre donc vie, ce n'est pas lui qui bougeait de lui-même, ce n'est pas lui qui reprenait conscience, qui revenait à la vie, mais « la pensée qui lui est revenue et le faisait bouger dans sa conscience ». C'est complètement différent, sa posture est complètement autre si on le regarde sous cet angle, qui est plus juste que ce qui est apparent pour ceux qui l'entourent.

Il existe des cas où des accidentés gravement commotionnés perdent même la mémoire, pourtant ils reviennent à la vie, mais ne savent plus où ils sont, ne reconnaissent plus leur entourage habituel. Et là c'est l'absence de la connaissance passée dans la pensée qui revient, et c'est un paradoxe de penser certes mais perdre la mémoire, et donc les souvenirs de la vie vécue par le passé jusqu'à ses parents, sa famille. Et cela rappelle la maladie d'Alzheimer.

Prenons un autre cas pour comprendre, une personne qui pour une raison ou une autre ne voit plus que d'un œil, la rétine de son œil est défectueuse, et donc ne transmet les images de ce qui l'entoure, il ne voit plus que d'un seul œil. Qu'est-ce que la rétine pour cet être humain ? N'est-ce pas l'interface entre la vision du milieu extérieur et son cerveau. Si cet être humain perd le deuxième œil, il devient aveugle, le dispositif de captation d'images ou « caméra biologique » n'existant plus, ce sont les autres organes des sens qui prennent le relais et, bien entendu, l'aide extérieure s'il en a (famille) ou des bénévoles.

Que peut-on dire de la rétine de l'œil ? N'agit-elle pas comme le cerveau pour la pensée ? N'est-ce pas que la rétine, à l'instar du cerveau, est une interface visuelle entre le milieu extérieur et le cerveau, à son tour, de la vision-sensation pour ce qui est des images « vivantes » du milieu extérieur qui lui sont transmises les transmet à la pensée. Et qu'au final, tout converge vers la pensée qui est présente ou a une relation directe avec le cerveau. Que c'est elle qui décrypte l'existence de l'être et traduit en fait pour l'être toute sa conscience ; dans tout ce qui fait sa conscience en sensation, en sentiment, en émotion, en raison, en intelligence, etc., bref tout ce qui traverse l'être humain relève de la pensée de l'être humain qui lui décrypte son existant et régit son existence.

Force donc de constater que toute conscience humaine repose sur la pensée. Tout être ne vit que par la pensée et seulement par la pensée qui le fait penser qu'il existe et lui fait prendre conscience de ce qu'il est et du milieu où il se trouve, et tous ses souvenirs. Si son cerveau subit des dommages dans des régions de la mémoire que les médecins pourraient diagnostiquer, les dysfonctionnements cérébraux et du système de connexion entre les neurones, dès lors la pensée ne se transmet plus au cerveau dans ces lobes « mémoire » du cerveau et l'amnésie s'installe chez cet être. Il arrive que celui-ci recouvre la mémoire, mais cela relève des aléas thérapeutiques que ne commandent pas les êtres humains. De même, pour une certaine classe d'êtres humains, et cela concerne surtout les personnes âgées, elles perdent de plus en plus de mémoire, ne se rappellent plus certaines choses dans leur quotidien et cela est certainement en rapport au vieillissement de leur corps et du système cérébral, i.e. l'état de leur cerveau qui a vieilli. On peut penser que c'est le même processus pour la personne commotionnée par un accident qui a perdu la mémoire que pour la personne âgée qui se souvient moins dans son quotidien et ce en lien avec l'état vieillissant de son système neuronal.

Le cerveau en fait n'est que l'« interface » entre la pensée qui vient au cerveau lequel la transmet à la conscience de l'être humain. Et qu'est-ce que la conscience ? D'où provient-elle ? De l'être humain qui ne fait que penser sa pensée ? Ou de sa pensée dont il ne sait rien ? Cependant, on peut raisonner simplement et dire que l'être ne sent pas ce processus dans son existence et n'a pas besoin de le sentir, il a besoin surtout de vivre. Mais là aussi, si on repense la pensée, pourquoi n'a-t-il pas besoin de sentir ce processus de pensée qui lui dit, et c'est elle la pensée qui lui « commande » simplement de vivre ? N'est-ce pas sa pensée et toujours la pensée ? Et il n'y est pour rien dans sa pensée.

Une autre question comment expliquer que des scientifiques aient pu accomplir un prodige sur un homme qui a tous les membres paralysés ? En implantant des électrodes dans le cerveau d'un participant tétraplégique, ce dernier a pu prendre le contrôle de son bras robotisé, et de nouveau éprouver des sensations semblant provenir de son bras pourtant robotisé. Ce sujet volontaire à accepter cette opération a dû s'entraîner plusieurs années et a pu parvenir à transmettre par la pensée via son cerveau un ordre à son membre robotisé. Cela a été un succès, et cela prouve que la pensée est capable via le cerveau et la volonté de l'homme inscrite aussi dans la pensée humaine de commander un membre robotisé en relation avec le cerveau par ordinateur.

La médecine ne sait pas comment la pensée se transmet au cerveau humain ou plus simplement dit la médecine ne sait pas comment la pensée « parle » et « agit » sur le cerveau humain. Cependant, la médecine cherche, utilise des implants dans le cerveau, des programmes au moyen d'ordinateur pour les transmettre aux organes des sens, de locomotion... Mais ce que l'on remarque, les progrès s'opère toujours au travers de la pensée humaine.

La connaissance directe, la connaissance proprement biologique qui lie la pensée au cerveau humain n'est pas et ne peut être du ressort de la médecine humaine du fait d'une vérité absolue venant de la médecine humaine même ; cette vérité est que la médecine humaine est elle-même le produit de la pensée depuis la venue de l'homme sur terre ; tout ce qui a fait de la médecine jusqu'à aujourd'hui jusqu'au scanner, l'échographie à l'IRM et tout ce qui fait la médecine moderne et les sciences modernes dans tous les domaines pensés par l'homme viennent de la pensée humaine.

Aussi revenons à notre interrogation sur la conscience et la pensée. Nous comprenons aisément que la conscience et la pensée sont une seule et même pensée et si elles nous sont différenciées, c'est la pensée en fait qui le fait pour nous, pour nous faire oublier qu'elle pense en nous, ou nous fait croire que nous pensons en elle, alors que c'est elle qui nous meut comme elle veut et selon ce qui en va de nous. Et c'est ce qui, en cherchant à creuser plus en notre conscience et notre pensée, nous apparaît en arrière-plan de la pensée. Du moins ce que notre pensée cherche à nous expliquer.

Bien entendu, cette approche est très complexe, on cherche à entrer dans l'insondable ; il faut pour cela que la pensée l'exprime ; il y a une sublimité que l'on rencontre dans la pensée qui nous fait rapprocher à cet insondable combien même si lointain à nous, qui est au-delà de la pensée, des questions qui restent sans réponse et même n'ont aucun sens tant notre pensée n'y a pas accès. Et cependant, c'est là le prodige, c'est là le paradoxe cet insondable qui nous est si lointain et auquel l'humain n'y a pas accès se précise, se matérialise dans la pensée et nous invite à le suivre, à le concevoir, à le déchiffrer e à l'interpréter.

Pour comprendre l'insondable de la pensée humaine, revenons sur le sujet important d'actualité aujourd'hui, la guerre en Ukraine. Une guerre qui intéresse par ses conséquences pratiquement toute l'humanité. Tous les médias déclarent et écrivent que c'est le président Vladimir Poutine qui a ordonné l'invasion de l'Ukraine. Certes c'est vrai, et certainement il l'a ordonné avec l'approbation de son gouvernement, de l'état-major de l'armée russe ; certainement que le président russe ainsi que les membres de son gouvernement ont agi ainsi parce qu'ils étaient convaincus de la justesse de leur décision d'envahir l'Ukraine pour des motifs stratégiques et/ou aussi pour venir en aide aux communautés russophones vivant dans le Donbass, la région de l'Est de l'Ukraine.

De même, le régime de Kiev, en toute légitimité, a riposté et avec lui, toute l'aide occidentale lui a été fournie pour se défendre. Donc il y a une légitimation historique, existentielle, projective, de part et d'autre dans le débat de pensées entre les parties. Aujourd'hui que la guerre a éclaté et se poursuit relève aussi de la légitimation de la réalité intrinsèque qui englobe en fait les deux légitimations qui sont aussi historiques, dans le sens qu'elles relèvent du sens de l'histoire.

Mais alors en quoi a agi la pensée dans la pensée des décideurs du monde ? En clair la réalité des réalités humaines qui devaient se réaliser. Lorsque l'on sait que les deux grandes puissances nucléaires dans le monde sont les États-Unis et la Russie ; ils sont pratiquement à parité sur le nombre de vecteurs et d'ogives nucléaires ; près de 6000 ogives pour chaque puissance. Si on raisonne dans l'absolu, la guerre n'a pas été décrétée par les hommes, mais par leurs pensées qu'ils ne commandent pas. Et donc, bien que c'est Poutine en accord avec les plus hautes instances de son gouvernement qui ont déclenché l'invasion, ce sont essentiellement leurs pensées qui ont commandé cette invasion, et donc déclenché la guerre en Ukraine. Bien que les décideurs russes aient raisonné leurs plans de guerre, il reste toujours que, dépendant de leurs pensées, ils ont raisonné leurs plans de guerre par leurs pensées.

Si leurs pensées avaient poussé à l'inaction, ils n'auraient pas été amenés à envahir l'Ukraine. Mais leurs pensées ont évolué avec les autres pensées qui leur font face, c'est-à-dire les pensées du camp opposé qui sont venues à l'aide de l'Ukraine. Elles ont été projectives et le problème pour les parties qui ne dialoguaient pas, chaque partie suivait sa légitimation historique pensée et reconnue par soi, comme un habit naturel que se sont donnés les êtres humains dans leur contexte historique naturel.

Pour l'archétype occidental qui sert de référence à soi, l'Occident a été colonisateur d'une grande partie du monde, de continents et sous-continents entiers et d'îles (Afrique, Amérique du Nord, Amérique du Sud, Australie et autres), cette parure colonisatrice, dominatrice existe dans l'inconscient occidental, c'est du reste naturel, l'Occident ne s'est pas choisi, il a été et devait être ce qu'il a été, et donc le conflit, la guerre qui se joue aujourd'hui heurte son inconscient et l'oblige à faire tout inconsciemment ce qu'il fait. Quant aux conséquences, elles sont le tribut de ce qu'il ne peut ne pas faire ; en clair il y est obligé parce qu'il est porté pour ce qu'il est dans l'histoire de l'humanité.

Aussi la réalité de ce qui est et ce qui s'opère aujourd'hui, la guerre suit son cours, et que la situation se complique avec l'escalade, l'Occident n'a pas le choix que de donner tout ce qui est nécessaire pour permettre à l'Ukraine de se défendre. Bien évidemment, l'Occident vise des objectifs stratégiques qui relèvent de son histoire et l'histoire du monde ; sans ces objectifs, il n'aurait pas aidé l'Ukraine ni l'Ukraine ne serait envahie. Et cela relève de sa légitimation historique, existentielle et projective. Et ce qui se dit pour l'Occident se dit pour l'Union soviétique et autres puissances qui se sont faites, qui se sont construites historiquement.

Mais ce qui est est, doit-on dire. Pourquoi ? Tout simplement les êtres humains ne commandent pas leur destinée ; leur existence doit suivre le cours de leurs pensées dont ils ne savent rien ; sont-ils responsables de leurs pensées ? Logiquement oui et non puisque c'est un état de fait naturel, les êtres humains sont créés pensant ; sans la pensée, ils n'existent pas ; existant par elle, ils commandent certes leurs pensées en fonction des objectifs qu'ils se tracent mais leur devenir ne leur appartient pas, il appartient à ce que l'on a appelé la légitimation de la réalité intrinsèque, qui est tout simplement la réalité qui se réalise, englobant la double légitimation humaine.

C'est très important de saisir cette conceptualisation sur la double légitimation humaine en fait contradictoire, qui s'oppose et donne sens à la marche du monde par le concept de réalité qui se réalise. Cette idéation est essentielle pour la compréhension des volontés des puissances dans leurs conflits qui les divisent et se terminent souvent en guerre. Lorsque le président Poutine brandit la menace d'utiliser les armes nucléaires dès le début de la guerre, c'est en rapport avec la situation de son pays et la situation du camp opposé, et la crainte de voir l'Occident soutenir voire participer d'une manière ou d'une autre au côté de l'Ukraine dans les combats. C'est donc un avertissement au camp opposé qui a d'ailleurs obtempéré, il ne pouvait faire autrement sinon la guerre en Ukraine se serait transformée en un conflit nucléaire pouvant se transformer Troisième Guerre mondiale.

Les destructions qui suivraient seraient tout simplement apocalyptiques pour toutes les puissances, une guerre qui ne durerait quelques heures au pire des cas quelques jours et des pertes humaines qui se compteraient au début en dizaines de milliers et si le conflit devient mondial en dizaines de millions. Et qu'est-ce qui a provoqué une telle guerre ? Un conflit armé local. Cela sort de la raison. Aussi la situation n'a changé pour l'Occident que lorsque les forces armées russes se sont retirées de la région de Kiev et se sont portées à l'Est de l'Ukraine. L'Occident y voyant un recul de la puissance armée russe n'a pas hésité, il a rapidement réagi en octroyant les moyens militaires et financiers pour aider l'Ukraine. Avec cependant une condition que tous les armements occidentaux ne devaient servir que sur le territoire ukrainien et donc pour la défense ; il n'était pas question que les armements servent à attaquer le territoire russe en profondeur. L'objectif n'était pas de donner une raison à la Russie pour accuser l'Occident de cobelligérance.

Et cela relève tant pour l'Occident une légitimation historique reconnue d'aider l'Ukraine qui est l'agressée que pour la Russie une légitimation historique reconnue qui, bien qu'elle soit l'agresseur, se sente aussi agressée par le camp occidental qui ne cesse d'élargir sa sphère d'influence, en intégrant les pays frontaliers à la Russie dans l'Organisation atlantique, l'OTAN ; la Russie se sentant encerclée jusqu'à ses frontières sans zone de tampon avec l'OTAN ne fait, elle aussi, dans son inconscient que se défendre.

On comprend pourquoi le président russe réitère sa menace nucléaire à chaque fois que l'aide occidentale se fait massive, et la situation de guerre devienne difficile. L'Occident ne l'entend pas comme le voudrait le président russe et la riposte qu'il fait pressentir est que tout emploi de ce type d'armes par la Russie sera suivi de représailles équivalentes ; cela relève de la légitimation occidentale qui ne fait qu'aider un pays européen envahi par une puissance. La Russie n'y peut rien contre pour la simple raison que le camp opposé ne fait que donner les moyens au pays agressé ; tout au plus les menaces russes et les réponses occidentales restent dans la rhétorique de guerre psychologique.

Cependant, au-delà des évènements et enjeux qui se jouent dans cette guerre, force de s'interroger comment la guerre en Ukraine va se terminer ? Se terminera-t-elle en 2023 ? En 2024, en 2005 ? Quand bien même la situation reste bloquée en Ukraine, la guerre finira d'une manière ou d'une autre, mais elle finira parce qu'elle est, parce qu'elle sera ordonnée par la réalité qui se réalise nonobstant les volontés des uns et des autres. La question est comment ?

Puisque tout relève de la légitimation historique, projective des puissances, il viendra un moment où tout se décante et ce sera à la réalité qui survient, cause essentielle qui tranchera entre les humains. Et elle viendra au moment opportun pour trancher entre les hommes. Sauf que cette réalité va étonner, va surprendre, elle viendra même à faire regretter ceux qui ont poussé à la guerre. La guerre en Ukraine changera de nature ; elle deviendra un fardeau lourd à porter comme à Verdun ; l'Occident comme la Russie seront confrontés à un dilemme : « Que faire pour s'en sortir de la guerre ? » C'est comme celui qui a perdu conscience, et qui commence à reprendre ses esprits ne sachant plus où il est. Mais c'est trop tard ; les grandes puissances seront groggy par ce qui arrivera.

Pour cause toutes les guerres finissent mal, très mal ; la Première Guerre mondiale ; la Deuxième Guerre mondiale ; la Guerre de Corée ; la Guerre du Vietnam ; la Guerre en Irak ; la Guerre en Afghanistan ; la Guerre en Syrie, et ce ne sont là que les guerres récentes, sans oublier la Guerre de 30 ans et la Guerre de 100 ans en Europe. La guerre en Ukraine ne fera pas exception.

*Auteur et chercheur spécialisé en Economie mondiale, Relations internationales et Prospective