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Ukraine: des causes inavouées de la guerre et de ses conséquences apocalyptiques

par Kamel Khelifa*

Au-delà des drames vécus par les populations d'Ukraine et russophones du Donbass, touchant par ricochet l'ensemble des peuples de la planète, à un titre ou un autre et à divers degrés, il est certain qu'au plan géopolitique, cette guerre va modifier en profondeur la physionomie du monde, non sans être porteuse d'une Charte nouvelle pour l'humanité, en guise de réparation des crimes de l'empire otanien dans : l'ex-Yougoslavie, Palestine, Irak, Afghanistan, Yémen, Somalie, Syrie, Libye, etc.

Genèse

Contrairement au narratif occidental, selon lequel Poutine est responsable de la guerre, pour avoir envahi l'Ukraine, il faut savoir que cet acte constitue une conséquence et non une cause. Au moins cinq raisons concomitantes et étouffées par les politiques et les médias sont à l'origine de cette guerre:

1) la gouvernance mondiale désastreuse de l'Onu et certaines de ses institutions et organismes apparentés (CPI et Cie), conduite depuis la guerre froide, par un régime étasunien, unipolaire et hégémonique, refusant de mettre les représentants des pays, sur le même pied d'égalité ; seuls comptent apparemment les liens de vassalité et d'allégeance à l'Oncle Sam, imposés aux pays par la force des intrigues et des armes; du reste les termes «partenaires» et «collègues» furent répétés à l'envi par Poutine, sans doute pour rappeler à ses interlocuteurs occidentaux la nécessité d'un rééquilibrage des relations fondées sur le respect mutuel, de surcroit entre puissances nucléaires ;pas franchi parDonald Trump, sans complexe aucun, en rencontrant à trois reprises Kim Jong-un et une fois lorsque le Potus (président des USA) traversa à pied la frontière séparant les deux Corées ; 2) le fait que la Russie ait exigé et obtenu du conglomérat des Rothschild la récupération de la Banque centrale de Russie en son giron, acte qui l'aurait condamné ipso facto au ban de la « communauté internationale; 3) les atermoiements des autorités de Kiev d'entériner les « Accords de Minsk », pour gagner du temps, en vue des préparatifs de guerre décidée à l'insu de la Russie, pour la mettre à terre par traitrise de l'Occident ; 4) l'hégémonie du dollar US, pendant une cinquantaine d'années, a conduit des pays à devoir échanger des biens, dans leur monnaie respective, à leur tête la Russie et la Chine qui font déjà entendre le « glas des morts », prélude au détrônement du billet vert ; 5) la tentative de création d'un « Israël bis » en Ukraine, dont la partie russophone fut récupérée par la Russie, au grand dam du Capital mondialiste et d'Israël, pris de court par Poutine ; devenu « l'empêcheur de tourner en rond » de l'Occident, qu'il faut éliminer (physiquement) ou bien le pousser à la guerre. Aucun de ses points n'est évoqué par le récit otanien, ni par ses médias, dont les développements pertinents suivent en sous-titres dans le corps du texte.

Du refus de Poutine de renouveler le contrat de la banque de Russie à Rothschild

Rappelons qu'en 1917, après la chute de l'empire tsariste et son remplacement par le régime communiste, la Russie exsangue se trouva plongée dans la guerre civile entre partisans Bolcheviks et Mencheviks, provoquée par une coterie de 600 agitateurs communistes, des juifs armés à dents et chargés de valises pleines de dollars ; ils vinrent des USA et d'Europe provoquer une « révolution » en Russie, à leur tête des francs-maçons proto-sionistes dont certains deviendront célébrissimes : Lenine, Trostky (Bronstein), Staline, Zinoviev, Kamenev (Rosenfeld), Radek (Sobeshon), Litvinov (Wallakh), Sverdlov (Solomon), Martov (Zeberbaum), Maxim Gorki (Peskov,), etc.; appuyés par le capital juif étasunien, britannique, etc.

Cette guerre causa une dizaine de millions de morts, entre Russes rouges et Russes blancs, mais les bolcheviks réussirent leur pari d'imposer en Russie le communisme et partant la destruction du tsarisme (qui a osé supprimer l'usure « Ribâa »), non sans cadenasser l'église orthodoxe et priver, ce faisant, des millions de croyants russes de lieux de culte où ils avaient coutume d'adresser à Dieu leurs prières. C'est dans ces circonstances que se présentèrent aux révolutionnaires bolchéviques intronisés les Rothschild and Co, par l'odeur du fric alléché, de la Sainte Russie atterrée... Ils demandèrent et obtinrent en 1918 de financer le développement du pays, de couvrir les remboursements des dettes civiles et militaires, nées des guerres japonaises et civiles.

En échange de ce troc bien ficelé, la gestion de la banque centrale de Russie, reviendra pendant un siècle (1918-2017) au conglomérat Rothschild, autorisé aux termes du contrat, à frapper monnaie (le rouble). C'est un jackpot séculaire, ne finissant qu'en 2017, date d'échéance du contrat. Le refus catégorique qu'opposa Poutine aux Rothschild, au début des années 2000, quant à la reconduction de la gestion de la banque centrale de Russie, témoigne de la fermeté d'un homme d'Etat, doublé d'un patriote, que nul ne peut intimider, ni appâter et encore moins acheter. Ceci étant, le Président russe, en même temps qu'il annonçait à la maison Rothschild, son intention de récupérer le « joyau de la couronne » (la banque de Russie), entreprit méthodiquement de grandes manœuvres stratégiques, comme seuls les champions d'échecs en sont capables... N'en déplaise à ses détracteurs en Occident, Poutine est un homme cohérent, il n'est pas blagueur, ni bluffeur, ni fanfaron et encore moins fou... Trump est un des rares hommes politiques US à avoir compris qu'avec Poutine, il n'y a pas de cartouches à tirer ni de victimes à déplorer, s'opposant par là au deep state US. Dès lors, croire que tous les Potus sont à mettre dans le même sac, en référence à l'adage Hadj Moussa et Moussa Hadj, c'est nier que les doigts de la main sont différents.

Ainsi, après avoir remboursé par anticipation, de 2010 à 2017, pas moins de 110 milliards Usd de dettes, Poutine prit aussi la précaution de vendre les dollars en possession de la Russie, avec lesquels il achètera de l'or, sachant pertinemment que s'en prendre au billet vert, c'est s'attaquer sans coup férir au système mondialiste et ses institutions combinées : UE ; Otan ; (FED) Reserve Federal US ; City de Londres, Deutsche Bank, FMI, Banque mondiale, BRI, etc. Après l'URSS, grandement démantelée à la fin 89, selon les mêmes stratagèmes et mensonges franco-britanniques, ayant servi à dépecer l'empire ottoman en 1916, suite aux Accords de Sykes-Picot, la Russie sera de nouveau menacée, dans les années 90, par dose homéopathique d'ultra-libéralisme mal assimilé. En outre, par la volonté des anglo-américains, de fausses promesses furent avancées à Gorbatchev, de mettre un terme à l'existence du Pacte de Varsovie, à charge pour l'Otan de suspendre ses activité sen Europe. Ce fut un piège de plus, ajouté à un chemin de croix, que devra déjouer la nouvelle Russie ressuscitée, grâce à des patriotes jaloux de leur destin historique (Poutine, Medvedev, etc.)

En effet, Gorbatchev, s'empressa d'appliquer l'Accord, sans le faire valider par écrit par l'Oncle Sam, car, au plan militaire, il fallait aux dirigeants communistes sortir rapidement du traquenard de l'Afghanistan et des menaces terroristes d'El Qaeda, organisation terroriste créée à l'initiative des services US et constituant une menace existentielle sur les territoires de l'URSS ; en matière de commerce extérieur, parer aux menaces sur les exportations pétro-gazières, dont les USA, de concert avec la Saoudie, prirent l'initiative, dans les années 90, d'inonder les marchés de pétrole, de manière à « casser » les prix et partant nuire à l'économie russe et celle des pays de l'OPEP; au plan politique, le ciel de Russie était chargé de nuages, aussi sombres et lourds que l'or noir de l'Oural, objet de toutes les menaces, susceptibles de faire éclater la Fédération russe, en autant de républiques inféodées à l'Occident, avec des revendications pressantes, touchant à la souveraineté du pays, dont l'insurrection de Grozny (Tchétchénie) fut des plus terribles. L'ère Eltsine finira par donner le coup de grâce à l'industrie russe, lorsque celui-ci se livra à un bradage en règle du tissu industriel, abandonné à des brochettes d'oligarques, majoritairement judéocrates (Michel Khodorkovsky, Roman Abramovitch, etc.), venus des Usa, d'Europe, d'Israël, etc., dévastant la Russie et les pays satellites de l'ex URSS, tels des crickets affamés, en périodes de sécheresses...

Au lendemain, de sa désignation comme Premier ministre du gouvernement de Boris Eltsine, Poutine convoquera les élites oligarchiques dont une partie de judéocrates gominés, pour leur signifier l'urgence et les priorités de l'heure, en l'occurrence : la récupération de la souveraineté nationale et les richesses du pays, menacées par des ennemis de l'intérieur et de l'extérieur ; ceux de l'intérieur, Poutine les livra sans ménagement à la vindicte populaire, avant de s'attaquer à ceux de l'extérieur, autrement plus coriaces, tels le Judéocrate hongrois, alias Soros (de son vrai nom Georgy Swartz), un des parrains du mondialisme triomphant et de ses fondations «Open Society», symbolisées par les «femen» ukrainiennes qui «attaquent les seins nus», pour renverser des régimes opposés au cosmopolitisme, à la faveur de révolutions colorées...

Des «Accords de Minsk» et de leur caducité

Il paraît certain qu'avec l'exigence de récupération de la Banque de Russie, des mains des Rothschild, l'Ours russe réveilla subitement tous les « démons de la guerre », à travers une « révolution colorée » qui eut lieu à Maidan en 2014, précédée une année auparavant par des manifestations Euro-maidan, sur fond d'appels à l'adhésion à l'UE, à l'Otan, etc.; palabres ayant poussé le président pro-russe (Ianoukovytch), à abandonner le pouvoir à une mafia d'oligarques ukro-nazis, à leur tête le milliardaire Porotchenko, invité par ses sponsors occidentaux à entrer en guerre (par procuration) contre la Russie. Mais il lui fallait du temps pour se préparer à affronter l'armée russe. Porochenko en fera lui-même l'aveu, suivi quelques semaines après par les révélations d'Angela Merkel et enfin ce fut au tour de François Hollande de déclarer que « les Accords de Minsk » furent une diversion, destinée à gagner du temps... Tous ces personnages (à leur tête le pyromane Zelenski), auront sur la conscience la mort d'environ 350.000 soldats ukrainiens et 15.000 civils du Donbass), pour avoir, les yeux ouverts, provoqué en Europe une guerre aux risques apocalyptiques, en refusant de signer les Accords de Minsk, reposant juste sur la neutralité de l'Ukraine, à l'avantage de tous...

Pendant ce laps de temps de huit ans, des armées de mercenaires ukro-nazis seront entrainées et encadrées par la CIA, MI6, Mossad, accompagnés de généraux en exercice et à la retraite : israéliens, étasuniens, européens; des équipements divers et autres matériels sophistiqués, fournis à l'Ukraine par l'Occident, parfois puisés dans leurs propres stocks stratégiques ; en sorte d'impressionner Poutine et le contraindre à composer avec l'Ukraine et ses nouveaux sponsors US/UE, incarnés en la personne de la sous-Secrétaire d'Etat US, la Judéocrate étasunienne Victoria Nuland. Mais le Président russe n'est pas homme à se laisser conter, raison pour laquelle il fut coopté par ses pairs (Armée, KGB, appuyé par des hommes politiques influents de l'époque, aussi bien de l'ex- parti communiste (PCUS) que des personnalités émergeantes de l'alliance «Russie Unie», pour présider aux destinées du pays.

Pendant que les « Accords de Minsk », trainaient en longueur (2014-2022), sous la pseudo supervision du couple franco-allemand, mandaté par les USA, pour faire « mariner la paix », Poutine non plus n'a pas chômé tout ce temps. Même s'il donnait l'impression d'être à bout de patience, le Président russe alla jusqu'à faire fonctionner les usines d'armements non-stop, tout en usant et abusant d'avertissements et de menaces (diplomatiques), jusqu'au moment jugé opportun, pour jeter le gant... En effet, devant tant de tergiversations des Ukrainiens et des Otaniens, jeu bien compris par Poutine, celui-ci finira par taper du poing sur la table, en organisant des référendums d'auto-détermination de la Crimée, du Donbass, pour mettre le holà aux massacres des séparatistes russophones... La suite, on la connait : déclaration par la Russie le 24/02/22 d'une « opération militaire spéciale » ; sanctions sur sanctions, de la part de l'Occident, jusqu'à atteindre une dizaine de paquets, sans résultat... Mieux encore, au bout du 11 mois de conflit contre l'Otan, Moscou sortira renforcé, sur tous les théâtres d'opération, avec des indicateurs de gestion,tous au vert, aux plans : politique, militaire, monétaire, financier, économique, diplomatique, en dépit du rapport de force dans une guerre où la Russie (pour sa survie) fait face à 50 pays coalisés de l'Otan et l'Oncle Sam, luttant pour leur hégémonie en Ukraine ; théâtre auquel s'ajoutent le Golfe arabo-persique, le Proche-Orient, l'Afrique (Sahel), le Pacifique (avec Taiwan comme épicentre), l'Arctique et ailleurs où d'autres foyers de guerres sont attendus...

Les BRICS ouverts au reste du monde: arabo-musulman, Afrique, Asie, Amérique latine

La guerre conventionnelle en Ukraine continue, a priori à l'avantage de la Russie et du monde multipolaire, laissant déjà paraitre des acquis indéniables : 1) le monde unipolaire otanien, semble avoir fait long feu, dans tous les cas d'espèce; 2) à termes, cette guerre va, à ne point douter, impacter dans son sillage le Dollar US, comme monnaie de références, dans les échanges internationaux, qui serait sans doute remplacé par une monnaie commune des BRICS, en vue d'apporter un minimum d'ordre, de droit et de clarté dans la gestion internationale de la finance ; 3) ces mutations ne peuvent se faire, sans de nouvelles organisations supranationales plus justes, à commencer par l'ONU tant décriée, allant jusqu'à servir d'alibi, dans l'écrasement honteux de pays plus faibles, à la faveur du droit de véto, dont le meilleur exemple est incarné par Israël, un Etat voyou qui a depuis sa création usé et abusé des passe-droits US; 4), dans cet autre monde, qui se dessine sous nos yeux, la finance mondiale va devoir écouter les voix (et suivre la voie) des BRICS, sur la future conduite à tenir dans le monde de la finance, de la monnaie et du crédit.

Sur ce dernier point, rappelons que Saddam Hussein, Mouamar Kadhafi, etc., payèrent de leur personne leur audacieuse décision de se mettre en travers de la marche conquérante, respectivement du billet vert et du Franc CFA, outre que ces deux pays furent inscrits par Israël dans le «plan Yonan» et celui de « Ralph Peters», de démolition de leur pays et de leur personne... Les erreurs de ces deux dirigeants arabes, au-delà de leurs convictions personnelles, tout à fait honorables, est d'avoir bravé l'Occident en rang dispersé, alors qu'il eut fallu, en pareilles circonstances, serrer les coudes face à l'Otan...

Dans le même contexte, depuis la création en 2021 d'un bloc de producteurs de pétrole et de gaz bien soudé, appelé Opep+, on assiste à un changement d'attitude politique des pays du Golfe, sous la houlette de la Saoudie. Voilà un pays qui passe d'une monarchie inconditionnellement inféodée à l'empire atlantiste, à celui d'un Etat qui ose s'opposer à l'automne 2022 aux injonctions de l'Oncle Sam, d'inonder l'Europe de produits énergétiques, pour limiter la dépendance européenne de l'industrie pétro-gazière russe. Cette nouvelle posture, sans doute sous l'effet de la consubstantialité de corps, montre bien qu'à l'issue de la guerre contre l'Otan en Ukraine, la planète va passer d'un monde unipolaire à un monde au moins bipolaire, avec en premier lieu la fin de l'usage des pétrodollars ; échanges déjà en cours, dans leur monnaie respective, entre Russie-Chine-Egypte ; Chine-Saoudie; Iran-Chine-Venezuela ; Qatar-Turquie-Russie ; Brésil-Argentine ; etc. Signe des temps, le prince héritier saoudien, Mohamed Ben Salman, dit MBS, a été jusqu'à répondre Niet à Joe Biden, venu à Ryad en 2022, poser ses exigences en matière de prix et de production du pétrole, en vue de faire échec aux plans de l'Opep+... Le même MBS annonçait, une semaine plus tôt, l'intention de la Saoudie d'adhérer au BRICS, à l'instar d'autres pays comme : l'Iran, l'Argentine, le Venezuela, l'Égypte, l'Algérie, la Turquie, l'Indonésie, le Nigéria, le Pakistan et la liste d'attente est longue... Espérons que MBS échappe au sort funeste de Saddam, Kadhafi et celui de son oncle (le roi Fayçal Abdelaziz, assassiné en 1975), pour avoir voulu, solidairement avec le Shah d'Iran, se ranger dans le camp des non-alignés en 1973...

Les BRICS offrent à tous les peuples une opportunité unique de se rendre indépendants, de toute tutelle étrangère, et au monde arabo-musulman en particulier, de reprendre son rôle de leadership potentiel, là où s'est arrêtée son histoire, en 1916, lorsque fut mis sur pied l'armée des « jeunes Turcs. Ce sont les loges du Grand-Orient de France et celle des Carbonari italiens qui furent chargées de la création de cette « armée républicaine », à l'initiative de la « Sainte Alliance » (B'nai Bright en Hébreu) ; loge maçonnique, réservée exclusivement à la communauté juive et située au sommet de la hiérarchie pyramidale de la « cabale ».

L'armée des « Jeunes Turcs » fut recrutée parmi la communauté des dönme (des crypto juifs de la tendance SabbataiTsevi, faussement convertis à l'Islam, pour le « miner » de l'intérieur, à l'instar de la chrétienté dont les églises furent vidées de leurs ouailles, depuis l'instauration de la laïcité, au début du siècle dernier, avec pour conséquence la perversion des sociétés occidentales, comme au temps de Sodome et Gomorrhe... Atatürk fut placé à la tête des Jeunes Turcs, avec mission de décapiter le califat ottoman et d'instaurer une république turque. Ils tentèrent et réussirent à éliminer l'alphabet arabe, véhicule de l'Islam, remplacé par les caractères latins, mais la Turquie n'en est pas moins restée islamique et pratiquante à 90%...

Projet secret d'un «Israël bis», comme autre cause cachée de la guerre en Ukraine

Au début des années 90, après la chute du communisme et la fin de l'URSS, on       assista au retour massif en Ukraine, de Juifs israéliens (ashkénazes), originaires des régions du Caucase, ancien royaume Khazar, au Moyen-âge. En effet, c'est principalement avec les Khazars, convertis au Judaïsme en 740, apr. J.-C, avec lesquels les Sionistes peuplèrent, en grand nombre Ia Palestine, à différentes périodes du XXème. Les descendants de ceux-ci retournent massivement en Ukraine pour investir des secteurs stratégiques et postes clefs, dans la nouvelle Ukraine, post-communiste : ainsi, à l'instar de tous les pays occidentaux, les plus hauts postes politiques (trois ex- présidents d'Ukraine sur cinq) sont des juifs ashkénazes ; la moitié des membres des gouvernements successifs sont généralement issus du « peuple élu » ; des patrons de grandes banques ; la haute administration ; les médias; le show biz d'où est issu le Judéocrate Zelenski, l'homme aux trois nationalités, semble-t-il : ukrainienne, israélienne et britannique, ainsi que sa femme et ses enfants; tous sujets britanniques, déjà au temps de sa gracieuse Majesté, la reine Elizabeth 2...

Tous ces maquignonnages sont opérés avec l'aide de banquiers cosmopolites, quant au partage des économies de l'Ukraine et de la Russie, entre un certain nombre d'oligarques judéocrates, à nationalités multiples et variables : Michael Khodorkovsky ; Boris Berezovsky; Abramovitch, IhorKolomoiski, Bill Browder, Leonid Kruchma, Viktor Pintchouk, Vadim Novinsky, YuliaTomochenko, ArseniyYatsenyuk, Nestor Shufrych, Kolas Igoris, etc.), appuyés par d'autres congénères de multinationales (Big Pharma, Monsanto and Co), etc. Ces manœuvres n'ont pas échappé à certains auteurs de sites alternatifs de renom, auxquels collaborent des journalistes et essayistes dont l'Américain, Wayne Madsen, ancien contractant de la NSA (agence sœur de la CIA), devenu analyste politique... Cf., série d'articles sur le Réseau Voltaire et Réseau international, pour découvrir les sujets sensibles traités par Wayne Madsen (Strategic Culture Foundation)...

Dans un de ses articles, intitulé : « Projet d'un deuxième Israël en Ukraine » (Cf. Réseau International) Madsen dira déjà en 2014 : « J'ai toujours été persuadé que tout le remue-ménage, en ce moment autour du Caucase et les troubles politiques en Ukraine, étaient directement liés au problème israélo-palestinien. La conquête coloniale de la Palestine est dans l'impasse et le sionisme se cherche des solutions alternatives, cachées sous d'épaisses couches de conflits géopolitiques, idéologiques, énergétiques et d'un projet secret d'un deuxième Israël en Ukraine...» L'auteur ajoute:«le rôle joué par Israël, dans la crise ukrainienne, avec une participation inavouée en matière de conseillers militaires en Ukraine, avec des renseignements, des équipements sophistiqués...»

Rien qu'à penser que des armes sont expédiées en Ukraine (artilleries, obus, missiles, etc.), faisant pourtant partie des stocks stratégiques étasuniens en Israël, mis à la disposition de l'entité sioniste, pour faire face à unéventuel conflit majeur avec l'Iran... Ces louvoiements ne sont pas passés inaperçus du côté des Russes, qui ont fait d'une pierre deux coups. Ainsi, répondirent-ils aux hostilités politiques et militaires sionistes, en volant au secours de la Syrie en 2015 et de là tenter de contenir Israël sur place, dans son aventure ukrainienne d'un « Israël Bis ». Afin de comprendre l'intérêt d'Israël pour l'Ukraine, il faut savoir qu'une grande partie de la population de l'Etat sioniste est d'origine slave (russo-ukrainienne), entre 1.500.000 et 2 millions d'âmes, ayant fui le communisme, depuis les années 50, et c'est son élite (Ashkénaze) qui est aux commandes de l'Etat juif, depuis sa création.

« De plus, renchérit Madsen, l'administration Netanyahu avait reçu, au début des années 2000, un rapport confidentiel, confirmant que les juifs ashkénazes veulent retourner en Khazarie, près de leurs ancêtres.» (Et ça prétend être sémite !) Ceci explique aussi pourquoi certains sionistes ont la conviction que l'Ukraine (Crimée, Odessa, Sébastopol, etc.) constitue un possible second Israël, après que les oligarques juifs d'Ukraine aient acheté toutes les plaines riches, outre les complexes touristiques et industriels, comprenant AzovStal d'Ukraine et ce dans la plupart des ex-pays communistes : Russie, Ukraine, Géorgie, etc. Certains oligarques ont planqué l'argent volé des pays précités, dans des sociétés-écrans, employant des milices, dont Madsen en a alerté l'opinion en son temps, en citant l'exemple: « d'Ihor Kolomoïsky, le richissime magnat juif ukrainien et gouverneur de la province de Dnipropetrovsk, également citoyen israélien et chypriote, qui dépense dans des circuits complexes des dizaines de millions USD, pour recruter des mercenaires nationalistes (Bataillon Dnipper) et des néo-nazis venus d'Europe (Bataillon Aidar»)...» ; pour contrer la Russie, dans ses fermes résolutions de faire capoter le « projet d'Israël Bis », en Ukraine.

Madsen souligne en outre que : « le Projet conjoint d'Israël et de l'Ukraine consistait initialement à déplacer les colons juifs de Cisjordanie, dans une future République Autonome de Crimée... » Ceci bien évidemment avant la reconquête russe de la presqu'ile en 2014... Et pour donner corps au projet « Israël d'Ukraine », les promoteurs commencèrent à préparer l'opinion, avec des slogans du genre : la Crimée « Jérusalem du Caucase » ; Odessa « la perle de la mer Noire...»

C'est dans cette perspective que les sionistes en Israël, aux Usa, en GB et en Ukraine fabriquèrent à la hâte, un président (Zelensky), dans une pièce de théâtre de Kiev, sans formation politique, si ce n'est qu'on voulait le voir incarner le rôle « héroïque » de Churchill (un autre Judéocrate !), en ignorant la vérité cachée derrière ce patronyme dont le titulaire, après avoir gouverné « un empire sur lequel le soleil ne se couchait jamais », ne laissera derrière lui, en 1945, qu'une petite dépendance des USA, constituée de quelques iles dites britanniques ; parce que le « Capital apatride » avait fui la GB pendant la guerre, pour se réfugier aux USA...

Au début du XXème siècle, ce fut la vision des Rothschild qui s'imposait : « je me moque de savoir, disait-il, qui gouverne la GB, il importe que le Capital soit entre nos mains.» Depuis la Seconde Guerre mondiale, une autre exigence est venue suppléer la condition de l'argent, suivant les principes édictés dans les PSS (Protocoles des Sages de Sion): le « pouvoir et la richesse, entre les mains des « Enfants de Sion», décuplent les forces de la communauté solidaire. Ainsi, celle-ci pourrait soutenir les objectifs des USA « l'Israël du Nouveau-Monde », pour affaiblir d'autres pays, en commençant en premier lieu par l'Ours russe ; grand rival US devant l'éternel, depuis au moins un siècle, pour ne pas perdre le leadership mondial, même s'il faut pour ce faire : « combattre jusqu'au dernier Ukrainien.»

Et Madsen de renchérir : « en Ukraine, des dizaines d'oligarques dont Kolomoïsky et le pouvoir de Kiev enrôlèrent des ex-membres des forces de défense israélienne, dans des bataillons de volontaires néo-nazis, dont le plus important est certainement le « bataillon Azov »; une des unités israéliennes, commandée par un certain « Delta », connues sous le nom d'unités des « Casques bleus de Maidan ». » L'opinion internationale ignore ces micmacs et c'est l'omerta médiatique totale sur le rôle et agissements des Israéliens en Ukraine, dès lors qu'aucun média mainstream n'ose mentionner l'implication jusqu'au cou d'Israël dans cette guerre. Et c'est aussi la raison pour laquelle la pseudo communauté internationale avait fait tout un tintamarre, y compris dans les couloirs onusiens, dans les médias mainstream et auprès d'ONG occidentales, pour l'évacuation d'environ 2.000 mercenaires, coincés dans les dédales de l'aciérie d'Azov Stal à Marioupol (mai 2022), dont la majorité fut de nationalité israélienne... Il importait de les sortir vivants de leur encerclement du complexe, par les Tchétchènes, pour éviter d'abord un carnage certain de « gros poissons sionistes» et surtout de faire en sorte que le monde continuât d'ignorer l'existence de légions de mercenaires ukrainiens et étrangers, à l'emblème nazi tatoué sur les corps de leurs combattants, mélangés à des cadavres israéliens, dans un même combat, s'apparentant à un reniement de la Shoah (?!) ; d'où les tentatives désespérées d'exfiltration de ces mercenaires par les congénères de Zelenski : Boris Johnson et son secrétaire à la défense Ben Wallace ; Emanuel Macron ; Justin Trudeau ; Anthony Blinken, etc.

Conclusion

Dans tout conflit armé, il y a des gagnants (généralement des petits malins et des profiteurs de guerres) et les dindons de la farce qui y laissent des plumes. Dans cette seconde catégorie, cas qui nous occupe, on peut y ranger les peuples (européens et ukrainien) qui ignorent les origines et la portée de cette guerre, sinon ils descendraient demain dans les rues pour pendre haut et court leurs dirigeants politiques et militaires des pays de l'Otan et de l'UE, pour leurs mensonges éhontés : pouvant faire passer Goebbels, le célèbre ministre de la propagande SS, pour un enfant de chœur... Les Européens ignorent-ils que dans cette guerre (pour la supériorité de l'une des supers puissances sur l'autre, à l'image des guerres mondiales précédentes), la vieille Europe s'enlise dans des crises multidimensionnelles, pour financer la guerre d'Ukraine contre la Russie, en vue de l'affaiblissement de celle-ci, à l'avantage évidemment de l'hégémonie sur le monde de l'empire US-Sion ; militaire, risque certain d'être entrainée dans une escalade contre la Russie, aux conséquences apocalyptiques; économique, avec menaces de délocalisation, désindustrialisation, désinvestissement, etc., au profit paradoxalement des USA (future 2ème économie mondiale), après la Chine à la fin 2023 ; tandis que l'Allemagne sera 7ème, la GB et la France seront respectivement à la 14ème et 16èmeplace, dans environ 5 ans (études) ; Hyper inflation à deux chiffres (15%) dans des pays d'Europe, où on prépare déjà les gens à l'idée de manger des insectes et des asticots, à cause de taux de chômage affolants; déséquilibre des balances commerciales et des paiements, à cause des pertes de pouvoirs d'achats, de marchés, de productivité et d'avantages concurrentiels, dues principalement aux sanctions contre la Russie, qui offrait gaz et pétrole à moitié prix, permettant à l'industrie européenne d'être plus compétitive ; au plan financier et monétaire, les dettes de l'UE frôlent les 20.000 milliards d'Euros et les USA environ 30.000 M.USD ; tout nouveau-né dans un foyer européen contracte à sa naissance une dette de 37.000 Euros/an et de 60.000 USD/an aux USA...

*K.K. Journaliste indépendant, essayiste, ancien expert et consultant international