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MC Oran: Une copie à revoir pour Aït Djoudi

par Adjal Lahouari

«Surtout ne pas s'enflammer». C'était le titre de notre analyse parue dans notre édition de dimanche dernier. On rappellera aussi la conclusion de cet article : « La seule inconnue, c'est de savoir si, en l'espace de quelques jours, les poulains d'Aït Djoudi pourront réussir à passer d'un système basé sur la prudence à un jeu offensif à domicile ». Cet avertissement s'est avéré fondé et la logique a été respectée. Samedi, on a vu la différence entre un effectif réuni à la hâte et une équipe composée par des joueurs formés ensemble depuis de nombreuses années. Les Mouloudéens, malgré les deux buts dus à des fautes de la défense du PAC et non à des actions coordonnées, ne pouvaient contrer cette belle équipe du PAC au jeu collectif qui réjouit les puristes.

Pour rappel, et comme circonstances atténuantes, les joueurs du MCO sont issus d'horizons divers et la préparation a laissé beaucoup à désirer, comme le prouvent les défaites subies en amical face à des adversaires de paliers inférieurs. Les fans se sont rassurés quelque peu après les prestations de leur favoris face à l'USMA et au CRB. Cette fois, même l'excellent gardien Soufi n'a pu que limiter les dégâts et un autre keeper moins doué aurait encaissé un score plus lourd. Dès le coup d'envoi, on a constaté la différence de niveaux. Autant les poulains d'Aït Djoudi paraissaient besogneux, autant ceux de Cherif El-Ouazzani tenaient bien le ballon, n'hésitant jamais à utiliser la profondeur, une application qui a donné du fil à retordre à une défense oranaise volontaire certes, mais limitée dans le replacement.

De fait, et en dépit de leur bonne volonté, les Mouloudéens n'ont pas été transcendants comme l'espéraient leurs fans après la victoire ramenée de Constantine. Que le moins critiquable soit Legraâ, un joueur de 32 ans, est très significatif des carences oranaises.