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Ligue 1 - Mise à jour: La JSK, l'ESS et la JSS à la relance

par Adjal Lahouari

Aujourd'hui, ce sera la mise à jour des quatre rencontres reportées en raison des obligations africaines de nos représentants et figurant au programme de la première journée du championnat 2021-2022, dont le big derby de la capitale MCA-CRB ressort du lot et qui est traité par ailleurs. Le second débat qui attire l'attention n'est autre que le duel OM-JSK, dans la mesure où les Canaris se trouvent dans la même situation que leurs homologues Belouizdadis, en ce sens que leur souci numéro 1 demeure la récupération. C'est connu, lorsqu'une équipe collectionne les bons résultats, la fatigue passe au second plan. A Médéa, où l'OM s'est sérieusement renforcé après son honorable parcours de la saison écoulée, entend faire le plein à domicile et les coéquipiers de Haroun semblent aptes à dicter leur loi. Mais ils doivent tout de même se méfier de leur adversaire.

On en arrive à l'ESS qui a retrouvé des couleurs. Si l'entraîneur Nabil El-Kouki n'a pu bénéficier des services des nouvelles recrues en Ligue des champions, contre le HB Chelghoum Laïd, il n'aura que l'embarras du choix. Il pourra donc aligner un onze performant pour entamer à domicile cette édition de la meilleure des manières, surtout après le nul ramené de Tizi-Ouzou samedi dernier. Cependant, il serait maladroit que les Sétifiens ne respectent pas leur adversaire. Il s'agit, certes, d'un promu qui doit faire ses preuves, mais il ne faut pas oublier que les dirigeants ont ratissé large dans le domaine du recrutement en engageant une dizaine de joueurs de Ligue 1. Et, parmi eux, l'avant-centre Abid qui possède de l'expérience.

A Béchar, le match s'annonce en faveur des locaux. En effet, les Sudistes ne devraient pas éprouver de grosses difficultés à écarter de leur route un RCR en plein marasme malgré sa victoire face au WAT et où l'entraîneur Bougherara s'apprête à quitter la barre technique. En outre, les Bécharis tiennent à prolonger leur invincibilité sur leur stade fétiche et à rebondir après leur échec à Biskra.

MCA-CRB : le derby de la peur

Le choc de la première MCA-CRB, reporté en raison des obligations du Chabab face à l'ASEC Mimosas, se déroulera cet après-midi à 15h00 au stade du 5-Juillet, un site qui sied parfaitement à ce super derby de la capitale mais, aux dernières nouvelles, sans la présence des supporters des deux clubs, aucune autorisation n'ayant été accordée par le wali d'Alger. Seule une décision in extremis de cette autorité pourrait changer la donne. Dans les deux camps, seule la victoire pourrait rassurer quelque peu les parties concernées. En effet, et contrairement à leurs souhaits, ces deux grosses cylindrées ont mal entamé l'édition 2021-2022 en se faisant contrer par leurs adversaires lors de la seconde journée. De son côté, le CRB n'a pas justifié son titre et peut s'estimer heureux d'avoir arraché le point du nul face au CSC. Cette contre-performance est mal venue à la veille de ce gros duel avec le MCA. Et, fatalement, les regards se tournent vers la barre technique où l'entraîneur Marcos Paqueta doit être en train de se creuser les méninges pour apporter les correctifs rendus nécessaires. Outre qu'il sera privé de son défenseur central Keddad, suspendu après le carton rouge reçu en fin de rencontre et qui sera remplacé par l'ex-défenseur de la JSK Aït Abdesselem, il doit revoir son système de jeu et on s'attend à des changements du onze titulaire, notamment en attaque, maillon faible connu de l'équipe. Le MCA, lui aussi, n'est pas au mieux malgré les exhortations de son entraîneur Khaled Ben Yahia dont le « ton » de ses discours qui a surpris la majorité des observateurs. A notre avis, les consignes « guerrières » ne constituent pas des solutions aux difficultés rencontrées pour ses joueurs, comme ce fut le cas vendredi à Magra où les Mouloudéens ont failli perdre face à un Nedjm dominateur mais manquant d'efficacité en attaque. En somme, ce sont deux formations en proie au doute qui vont se donner la réplique. Alors, si le spectacle n'est pas au rendez-vous, on connaît déjà l'explication. Autant dire que c'est le derby de la peur, le staff technique qui échouera risque d'avoir des problèmes avec sa direction. Et pourtant, le championnat n'en est qu'à ses débuts et la sagesse recommande d'accorder du temps aux nouveaux entraineurs.