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Après le mouvement de contestation des chauffeurs de taxi: Le Syndicat ONTA reçu par le médiateur de la République

par K. Assia

Une semaine après le mouvement de contestation observé, devant le siège de la wilaya par les quelque 200 chauffeurs de taxis dont la majorité affiliée au bureau de l'Organisation nationale des transporteurs algériens ONTA de la wilaya d'Oran, les représentants du Syndicat ont été reçus, avant-hier dimanche, par le médiateur local du président de la République, a-t-on appris, hier, auprès de M. Berkat vice- président et président par intérim de l'ONTA d'Oran. Après avoir passé en revue l'ensemble des doléances de la corporation, des promesses ont été données pour que le dossier en question soit remis mercredi 16 décembre au médiateur du président de la République, à Alger, a indiqué notre interlocuteur. Le syndicat espère que des solutions soient apportées aux revendications formulées et qualifie l'entretien avec le médiateur du président de la République de positif. Rappelons que lors du mouvement de contestation, le collectif a réclamé la levée de cette mesure d'interdiction et la reprise de l'activité pour les taxis inter- wilayas. Avec l'accumulation des charges et la cessation de l'activité, les professionnels n'arrivent plus à joindre les deux bouts. Ils ont aussi exigé de revoir l'autre condition relative à l'aide financière de l'Etat et qui doit être soumise à l'obligation de paiement des cotisations de l'affiliation à la Casnos. Dans ce registre, ils rappellent que 80% des chauffeurs de taxis ne sont pas à jour, vis-à-vis de la CASNOS, une réalité à laquelle s'ajoutent d'autres contraintes auxquelles est confronté le collectif. Sur ce, ils demandent la levée de cette condition ce qui permettra aux professionnels d'encaisser cette prime et de faire face aux différentes charges souligne-t-on Outre cette aide financière, ils dénoncent l'autre problème lié aux licences d'exploitation et les conséquences occasionnées par la surenchère sur ces documents. Ainsi et pour éviter ces pratiques qui ont contraint certains chauffeurs de taxis à mettre la clé sous le paillasson, le syndicat propose de régler le loyer d'exploitation de cette licence, directement à la wilaya de quoi atténuer la forte pression que subit le collectif. A cela vient s'ajouter l'autre doléance des contestataires et qui est l'absence de statut pour les chauffeurs de taxis.