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La réactualisation du plan de circulation à la traîne: Les embouteillages ne connaissent plus d'heures de pointe

par S. M.

A quand la réactualisation du plan de circulation ? Les embouteillages ne connaissent, désormais, plus d'heures de pointe à Oran et ses périphéries. La congestion du trafic atteint son paroxysme dans les grands ronds-points de la ville et essentiellement à la cité Djamel et El-Bahia et dans de nombreux carrefours en intramuros. La situation s'empire de jour en jour et aucune solution d'évitement de ces points noirs n'est réellement envisagée pour décongestionner le trafic automobile. Tous les bus, les poids-lourds et les voitures qui circulent dans le tissu urbain de la ville échouent, inévitablement, dans ces points noirs. «On souffre quotidiennement de la congestion automobile.

La situation ne cesse de se dégrader», regrette cet automobiliste. La ville se réveille tous les jours de semaine dans des embouteillages monstres. Nombreux usagers de la route se retrouvent quotidiennement coincés dans les grands axes routiers et notamment dans les ronds-points d'El Bahia, de cité Djamel et au centre-ville. Des automobilistes pris au piège dans ces embouteillages doivent prendre leur mal en patience. Des embouteillages sont enregistrés sur la route du port, sur le bd Front de mer et dans de nombreuses intersections. L'encombrement de la circulation atteint son paroxysme au centre-ville où des flux de voitures venues de nombreuses artères, s'y déversent à longueur de journée. Dans certaines rues de cette zone, les automobilistes sont piégés dans des obstructions totales que même les agents de la circulation n'arrivent plus à désembouteiller. Les ronds-points deviennent presque des entonnoirs pour des files interminables de voitures et de camions. Les automobilistes sont complètement déboussolés, pris dans un étau. Ils sont ainsi soumis aux angoisses des goulots d'étranglement inextricables.

La réactualisation du plan de circulation est désormais d'une question de priorité vu l'approche des Jeux méditerranéens annoncés en 2020. Les autorités locales qui se sont toujours contentées des simples effets d'annonce doivent, aujourd'hui, mettre les bouchées doubles. Outre la congestion du trafic, les automobilistes se plaignent toujours de la dégradation du réseau routier, en intramuros et exigent la réhabilitation urgente de la chaussée, dans certains grands axes de la ville. Le réseau routier de la ville s'est terriblement dégradé dans certaines zones, en raison de la circulation incessante des poids lourds et des bus ainsi que les camions malaxeurs qui déversent du béton sur la chaussée. Dans certaines grandes artères, la chaussée est truffée, depuis des années, de nids d'autruche et autres crevasses. Les précipitations enregistrées à Oran semblent accélérer la dégradation de la chaussée dans ces zones ce qui pénalise les automobilistes.