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Partie basse d'Aïn El Turck: La défaillance de l'éclairage public gâche les sorties nocturnes

par Rachid Boutlelis

  La défaillance de l'éclairage public, répertoriée pour la plupart au niveau de la partie basse de la municipalité d'Aïn El Turck en ce mois de carême, synonyme de soirées tardives, confronte les habitants à un éventail de contraintes et autres désagréments. Selon le constat, la grande majorité de ces habitants, vraisemblablement las d'attendre une hypothétique réhabilitation des poteaux électriques, se sont munis de lampes torches pour percer l'obscurité ambiante prévalant dans leur lieu de résidence lors de leurs sorties nocturnes en ce mois sacré. « Une lampe torche est aussi utile que le parapluie un jour de pluie. Mais, cependant, la pluie ne dure pas et le parapluie n'a donc plus son utilité. Mais dans notre cas la défaillance de l'éclairage public perdure et nous avons donc besoin de nos lampes torches durant toute l'année » a ironisé un habitant de la partie basse de la localité de Bouisseville, abordé à ce propos par Le Quotidien d'Oran, avant de renchérir avec dépit « la plupart de mes voisins est munie d'une lampe torche pour s'orienter dans les ténèbres et éviter ainsi de tomber dans les crevasses tapissant les chaussées. C'est aberrant, surtout en ce mois sacré où les sorties nocturnes sont rituelles ». Notons que l'éclairage public est aussi défaillant, voire inexistant, dans certaines zones essaimées à travers les six localités que compte ladite municipalité. Le quartier Bensmir, communément appelé douar Naqousse et celui du Commandant Ferradj, appelé douar Maroc, illustrent parfaitement ce piteux état de fait. Le même déplorable constat est aussi relevé sur la rue Melinnette, qui traverse les six localités en question ainsi que l'allée des Villas, qui prend naissance à Beau Séjour pour aboutir à la rue de la République, à mi-chemin du boulevard Les Dunes, près du village de Cap Falcon. « Les responsables concernés ne se soucient pas des désagréments engendrés sur notre cadre de vie. Ils ont certainement remarqué cette sombre situation de déliquescence mais n'ont pas encore daigné de réagir. Cela perdure dans le temps avec tout un lot varié de contraintes et de désagréments sans pour autant susciter la moindre réaction à même de mettre un terme », ont fait remarquer d'autres interlocuteurs. Dans le village de Cap Falcon, les habitants sont confrontés aux actes de piratage de l'énergie électrique à partir des poteaux en accusant ces contrevenants d'être la cause de la défaillance de l'éclairage public. Cette transgression, qui s'est largement répandue avec le temps et à la faveur de l'indifférence de tout un chacun, a plongé dans l'obscurité plusieurs rues de ce village.