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Constantine - Ils sollicitent l'intervention du DG de la SNTF: Sit-in des cheminots

par A. El Abci

Plus de 200 cheminots de l'unité «infrastructure» se sont rassemblés, hier, devant la direction régionale de la SNTF de Constantine pour réclamer l'ouverture du dialogue avec la direction générale en vue de trouver une solution au problème auquel est confrontée leur unité qui est sans directeur depuis trois semaines avec toutes les répercutions sur la situation des travailleurs.

Le secrétaire général de la section syndicale de l'unité «infrastructure», A. Hamza, a souligné que tous les problèmes que rencontrent les travailleurs sont actuellement en suspens. Pire encore, poursuit-il, à toutes les préoccupations de ces derniers s'ajoutent maintenant, la crainte de ne pas être payés pour ce mois d'avril, en raison précisément de l'absence d'un directeur pour signer les papiers nécessaires, pour que les salaires soient versés. «Cela fait plus de trois semaines aujourd'hui que nous n'arrêtons pas d'appeler la direction générale au dialogue, malheureusement les choses n'ont pas évolué d'un iota depuis et demeurent bloquées. Ainsi, la direction générale s'entête à faire passer sa décision de remplacement du directeur régional de l'unité «infrastructure» de Constantine, Boulaasel, alors que les cadres et travailleurs de cette unité, plus celles locales des neuf wilayas qui en dépendent, persistent à réclamer son maintien. Personne ne veut prendre ses responsabilités et ouvrir le dialogue avec nous, ni le DG, ni le directeur central, ni non plus la fédération nationale des chemins de fer. Nos revendications sont connues et claires et sont affichées devant la direction régionale, elles ont pour noms stabilité au sein de notre unité, avec retour de notre directeur à son poste, l'ouverture des portes du dialogue et l'intervention du DG et du secrétaire général de la fédération nationale des chemins de fer». Et d'ajouter «nous accordons une semaine encore au DG, ou bien il y a une réponse avec promesse de solution satisfaisante, ou bien nous allons vers une grève générale ouverte des travailleurs des unités infrastructures de neuf wilayas de l'Est du pays», a lancé notre interlocuteur.