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Filière ovine: La préservation des souches nobles et rares au cœur du débat

par A. E. A.

La sauvegarde de la filière des ovins en Algérie et au Maghreb constitue l'axe de la 9e édition du Séminaire international de médecine vétérinaire, qui s'est déroulé, hier, au niveau de l'Institut des sciences vétérinaires d'El-Khroub, avec la participation de spécialistes et de chercheurs de Tunisie, du Maroc, du Nigeria et d'Algérie.

La rencontre scientifique a eu à aborder nombre de questions, en relation avec les voies et moyens de préservation et de développement de la filière ovine, particulièrement les souches nobles et rares, à l'instar de celle de Ouled Djellal. Et cela par utilisation de la recherche scientifique et des dernières techniques, en matière reproduction, avec adoption d'une feuille de route unique, à l'effet de préserver cette richesse animale, selon le directeur de l'Institut vétérinaire d'El-Khroub, le professeur Hassan Berrabhi. «Nous devons faire le bilan de l'espèce d'Ouled Djellal, qui est une espèce noble», soutient-il. Il s'agit de quelque chose d'appréciable, en matière de viande et aussi en laine.

D'ailleurs, une des souches appelée «race barbarine» a été prise par les Français, durant la période coloniale, pour un croisement avec une autre souche en Australie, à savoir le «mérinos». Et cela représente aujourd'hui, poursuit-il, une richesse pour ce pays qui en est devenu le 1er producteur et exportateur d'ovins dans le monde. Il y a en Algérie 25 millions de têtes d'ovins, dont 60% sont des femelles et donc productrices de lait, d'où la nécessité de préserver et développer ce patrimoine en le dotant d'un standard international.

Pour sa part, le docteur vétérinaire tunisien, M. El Kharbi, parlera des problèmes de son pays afférents à de multiples maladies, et «nous essayons en Tunisie, en Algérie et au Maroc, où les ovins sont une richesse importante et où ils évoluent dans un climat grosso modo semblable, de parer et résoudre les problèmes».

Et cela, ajoute-t-il, par échange d'expériences et des idées pour une plus grande protection et sauvegarde de nos espèces nobles et rares, dira-t-il.