|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
L'entraineur du MC Alger, Adel Amrouch, qui a exercé à
l'étranger et notamment en Afrique, est choqué par la réalité du football
algérien. Il a d'abord signifié que les joueurs locaux sont loin du niveau
requis. Il a estimé que les joueurs locaux disposent de qualités intrinsèques
indéniables, mais ils doivent travailler davantage. Amrouch
a fait ce constat deux semaines après avoir pris en main l'équipe du MC Alger.
Il a même confié que certains joueurs n'ont pas leur place en Ligue 1,
compte-tenu de leur niveau technique en dessous de la moyenne. Il rejoint ainsi
l'avis du sélectionneur national Djamel Belmadi qui a
s'est montré auparavant peu convaincu par le niveau du championnat algérien.
Les deux techniciens exerçaient à l'étranger et ont pu constater la différence
entre les joueurs évoluant dans le championnat local et les joueurs des
championnats étrangers. Cela pose donc le problème de la formation et de
développement du football algérien, notamment l'encadrement technique dans les
clubs. La responsabilité des joueurs est aussi engagée dans la mesure où
plusieurs d'entre eux n'ont pas une hygiène de vie saine et trichent aux
entrainements. L'autre aspect ayant choqué Amrouch
reste le comportement du public.
Pour sa première apparition avec le MC Alger au stade du 5-Juillet, Amrouch en a entendu des vertes et des pas mûres. Il était choqué par le comportement des supporters. Les sièges arrachés dans les gradins et balancés sur le terrain du 5-Juillet ont sidéré Amrouch. Il a été encore plus surpris quand il a entendu les propos fusant des tribunes du stade du 5-Juillet, mardi dernier lors du match perdu par le Mouloudia contre l'USMBA (1-0). Amrouch a été choqué au même titre que Abdelhak Benchikha qui était retourné en Algérie pour entrainer l'ESS. Insulté et traité de tous les noms d'oiseaux, Benchikha a été offusqué par les supporters de Sétif. Ces derniers l'avaient touché dans sa dignité, ce qui l'a amené à fuir les stades d'Algérie. Benchikha avait confié qu'il a exercé au Maroc pendant six ans sans qu'il ne soit insulté par le public. En ce sens, Amrouch n'aura rien vu et risque de connaitre le même sort que Benchikha. |
|