La cour de Bouira vient de
prononcer un verdict de 5 années d'emprisonnement ferme contre un accusé. En
effet, la cour criminelle a jugé une affaire se rapportant au viol sur une
personne mineure n'ayant pas atteint l'âge de 18 ans. L'auteur répond aux
initiales (I.T.) âgé de 23 ans, s'est vu infliger une peine de 5 ans de prison
ferme. Les faits remontent au 19 mars 2017, lorsque le père de la victime se
présenta à la gendarmerie pour déposer plainte contre le nommé I. T. l'accusant
d'avoir violé sa fille (D. B.), un mineure qui avait 16 ans en ce temps-là.
L'auteur fut arrêté par la suite. Ce jeudi lors de son passage à son procès
devant la cour criminelle de Bouira, l'accusé a
déclaré assumer toutes les conséquences qui ont découlé de son geste fatal.
C'est-à-dire que depuis ce jour fatidique, la fille est tombée enceinte et a
accouché d'un enfant. En racontant dans les détails comment il est arrivé à la
connaître pour la première fois alors qu'elle fréquentait le collège,
rapportant leur premier rendez-vous qui s'est déroulé dans un espace vert et
boisé situé à la maison de l'environnement. Là, il pratiqua sur elle un acte
sexuel, puis suivirent 2 autres rendez-vous dans une autre forêt à la lisière
de la ville, où il abusa d'elle sous la menace. Selon la victime, l'auteur
l'intimidait pour se soumettre à ses désirs, en lui déclarant même qu'il ira la
dénoncer aux voisins et à d'autres connaissances. Comme la fille était mineure
et fragile, vu qu'il exerça sur elle une violence morale très intense, elle se
soumit à ses désirs. La procureure générale a réclamé dans son réquisitoire 15
années d'emprisonnement ferme à l'encontre de l'auteur. Elle a justifié le
terrible sort auquel la victime a été vouée à cause de l'accusé. Car elle fut
placée dans un centre de l'assistance sociale avec son bébé, vu que son père ne
voulait pas la prendre en charge dans son domicile, refusant ainsi de supporter
le déshonneur, suivant ses déclarations quand il a été appelé à la barre.
Autrement, l'accusé s'est porté garant devant la justice, qu'après sa sortie de
prison, il épouserait la fille, et reconnaîtrait l'enfant qui portera son nom.
Cependant, le président de la cour s'interrogera si l'accusé ne changera pas
d'avis une fois en liberté et qu'il refusera de reconnaître la paternité de
l'enfant. Mais, la justice avec ses dispositions accompagnera la préservation
des droits de la victime.