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Tlemcen: Pour quelle formation ?

par Khaled Boumediene

Le wali de Tlemcen, Benyaiche Ali, a exhorté, hier, les responsables de la Formation professionnelle de la wilaya de Tlemcen à adapter la formation des stagiaires aux besoins du marché et recourir à un cursus de formation attrayant et intéressant pouvant assurer l'insertion professionnelle facile des porteurs des diplômes dans le secteur économique et dans l'entreprise. Présidant une cérémonie d'ouverture de la session de septembre, au Centre de formation professionnelle de Sebdou, le premier responsable de l'Exécutif a indiqué que « la formation professionnelle est pour les entreprises, un levier majeur de compétitivité et de transformation, pour faire face efficacement aux mutations économiques du pays. Elle doit, donc, produire la ressource humaine qualifiée à ces entreprises qui doivent s'adapter et évoluer, en formant leurs salariés pour garantir leur employabilité et faciliter leur mobilité. Vous devez, ainsi, assurer une meilleure orientation des élèves admis et surtout améliorer la nomenclature des filières et des spécialités enseignées et proposées pour permettre aux porteurs des diplômes d'accéder à des postes techniques dans les entreprises ». Selon la directrice de la Formation professionnelle de Tlemcen, Hafida Zeddour Brahim, qui a présenté à cette occasion son secteur au wali, sept nouvelles spécialités ont été ouvertes lors de cette rentrée à travers quatre centres de formation professionnelle dans les communes de Tlemcen, Mansourah, Remchi et Maghnia. Il s'agit des spécialités de technicien supérieur en machinisme agricole, culture des plantes médicinales et aromatiques, réhabilitation et rénovation de bâtiments, boulangerie, achat et approvisionnement, pépiniériste, et agent de contrôle de la qualité des détergents et des produits cosmétiques. Selon les chiffres affichés, 7.388 nouvelles places pédagogiques sont offertes aux élèves, pour cette rentrée. Elles sont réparties en deux niveaux : le premier qui sera couronné par un diplôme d'État, en mode de formation résidentielle (2.350 postes), et l'apprentissage (1.487 postes), la formation par passerelles (25 postes), les cours du soir (255 postes), la formation en milieu rural (50 postes), la formation en écoles agréées (137 postes). Le second niveau de formation sera couronné par un diplôme de qualification en mode de formation de pré-qualification (305 postes), la formation en milieu rural (345 postes), la femme au foyer (710 postes), la formation des détenus des établissements de rééducation (613 postes), la formation en écoles agréées (26 postes), la formation contractuelle (100 postes) et les cours du soir (1.015 postes). Par ailleurs, M. Benyaiche s'est rendu à El Aricha, qui se situe à une vingtaine de kilomètres, au sud de Sebdou pour s'enquérir de l'état d'avancement d'une école primaire dont le taux d'avancement des travaux avoisine les 85%. Sur place, le wali a ordonné sa reconversion en Collège d'enseignement moyen pour remédier à la situation de saturation que connaît l'actuel CEM de cette agglomération éloignée, avant d'exhorter l'entreprise de réalisation à accélérer les travaux de ce projet scolaire pour son ouverture le 1er octobre prochain.

Il s'est, par la suite, enquis des préoccupations des citoyens qui ont, longuement, exposé leurs problèmes relatifs à l'aménagement urbain, le logement, l'habitat rural, les équipements sportifs, l'eau, le gaz naturel et le bitumage des routes. Lors de sa visite éclair dans cette ville agropastorale, le wali a été attiré par l'état de délabrement de la stèle des Chouhada de cette région historique, qui a longtemps souffert, durant la période coloniale.

Cette situation a provoqué la colère du wali qui a, aussitôt, chargé le président de l'APC pour l'entretien permanent et le ramassage des saletés déposées à proximité de cette stèle commémorative.