Les
inscriptions à la formation professionnelle, en prévision de la rentrée fixée
pour le 23 du mois en cours, ont été clôturées hier. Le programme à Constantine
englobe 7.073 postes pédagogiques, répartis en 19 branches professionnelles et
avec la création de trois spécialités nouvelles, pour la 1ère fois dans la
wilaya. Et dans cet ordre de préoccupations, l'Agence de wilaya de soutien à
l'emploi des jeunes (Ansej) a annoncé qu'elle offre
un grand appui aux diplômés des centres et instituts de la formation et
d'enseignement professionnels, de nombreux avantages et de facilités, ainsi que
l'accompagnement de terrain afférent aux projets déjà réalisés. Ainsi et selon
la direction de l'Ansej de Constantine, il a été créé
depuis la naissance de cette dernière et jusqu'à la fin de ce mois d'août
écoulé plus de 2.870 micro-entreprises qui ont été financées au niveau local.
Ces petites entreprises mises sur pied dans différents secteurs d'activités
économiques ont permis de créer des milliers de postes d'emploi au profit des
jeunes en chômage. Et la chargée de communication de l'agence locale de l'Ansej, Mme Fisli, d'indiquer et
de détailler dans ce cadre que le nombre de micro-entreprises financées depuis
la mise en place de l'Ansej dans la wilaya en 2007,
jusqu'au 31 du mois d'août de cette année, 2018, se monte à 2.879
micro-entreprises avec la création de 6.910 postes d'emploi.
Ce
nombre de micro-entreprises et celui des emplois créés ont profité en grande
partie aux jeunes de plusieurs promotions de stagiaires des centres de
formation qui étaient en chômage. Et d'indiquer, qu'en effet, ces entreprises
ont ouvert dans de nombreux domaines pour ces jeunes, pour aussi bien apprendre
le métier et monter leur propre affaire après, que pour entrer dans le monde du
travail, en bénéficier d'un emploi et dans les deux cas, en finir avec les
affres du chômage. En ce qui nous concerne à l'agence, « nous nous occupons des
financements des promoteurs de projets, de leur suivi ainsi que de leur
formation si nécessaire et gratuitement », note-t-elle. Ensuite, lorsque vient
la phase du bénéfice des équipements de leur entreprise et qu'ils rencontrent
des difficultés, « nous leur offrons tout notre savoir-faire en la matière,
mais des fois, cela ne suffit pas ». « Et c'est pourquoi, dit-elle, nous
lançons un appel à toutes les instances publiques de prendre en compte ces
petites entreprises et de faire confiance à ces jeunes promoteurs de projets ».