Les commerçants de « Dounia Taraef », espace situé en plein centre-ville, se plaignent
du non-raccordement en électricité, gaz et eau potable des 8 kiosques bâtis en
cet endroit et qui ont été attribués à leur bénéficiaires depuis le mois de
novembre dernier. Chose qui empêche leur installation et l'entame de leurs
activités commerciales, se lamentent-ils. Selon les concernés, « cela fait des
années que cet espace est fermé, d'abord pour la démolition de leurs anciens
commerces qui existaient à l'endroit, ensuite pour la construction des nouveaux
kiosques en question et maintenant que tout est achevé de réalisation, nous
risquons de poiroter encore longtemps avant de pouvoir les ouvrir et y activer
». L'un des commerçants, Rabah, rencontré hier autour de son kiosque en train
de vérifier son état général, nous dira qu'il escompte en faire un « fastfood »
pour ce qui le concerne, indiquant que les autres activités consisteront en
bureaux de tabac et journaux, cafétérias, commerce de gâteaux et confiseries
traditionnelles, etc. Et d'ajouter que deux cafés sont prévus également, en
nous en montrant les deux emplacements, dont la construction s'est arrêtée à la
réalisation juste des plateformes devant les accueillir. Estimant que cette
situation risque de durer des années encore, avant que les cafés en question
voient le jour et ce, pour la simple raison que l'entrepreneur, dont le siège
se trouve à El Khroub, n'a pas été payé par l'APC de
Constantine et refuse en conséquence d'achever les travaux, préférant les
stopper à ce niveau. Notre vis-à-vis fait savoir qu'il est rongé par la crainte
d'éventuelles dégradations des lieux, y compris les kiosques, si la situation
continue à faire du surplace pour d'autres années encore. C'est pourquoi il
vient voir l'état général du sien, dit-il, s'interrogeant aussi sur les motifs
de l'inertie de l'APC, qui est en train de perdre beaucoup d'argent, à l'instar
des loyers qui se chiffrent à des millions de dinars et qui peuvent soulager un
tant soit peu son budget, servant à parer à certaines de ses dépenses. C'est
tout simplement un patrimoine laissé à l'abandon, estimera-t-il.