Les habitants de la cité du Bosquet, à Sidi Mabrouk, se plaignent d'un gros problème d'étanchéité aux terrasses qui dure depuis des années, si bien que les appartements des étages supérieurs sont quasiment inondés à chaque importante précipitation. «Nous ne sommes tranquilles ni la nuit ni le jour», se lamentent les résidents. «Nous passons notre temps à surveiller les infiltrations des eaux, particulièrement en ces jours du mois d'août caractérisé par de fortes et incessantes pluies. Nous avons à plusieurs reprises saisi l'OPGI par écrit et par démarches directes auprès du service «patrimoine» et de la direction générale, mais sans résultat jusqu'à présent». Au départ, les services du patrimoine de l'Office ont exigé que tous les locataires règlent d'abord leur loyer, avant d'entrevoir toute possibilité de travaux d'étanchéité. «Ce que la majorité d'entre nous a compris, comme une exigence sine qua non pour le lancement des travaux», avouent-t-ils. Aussi, la pression était-elle énorme sur les locataires qui ne se sont pas acquittés de leurs redevances. Ils se sont empressés alors de payer rubis sur l'ongle leurs arriérés, malheureusement sans faire bouger les choses d'un iota en la matière, se désolent-ils. «Situation déplorable, s'il en est, qui a fait que nous nous sommes sentis floués en quelque sorte, d'où un dépôt de plainte au poste de police du Bosquet, fustigeant pareille pratique de la part de l'OPGI». Les locataires envisagent encore de déposer plainte auprès du tribunal pour obliger l'OPGI à engager les travaux d'étanchéité. «Notre souhait était de voir l'entame des travaux d'étanchéité de la quinzaine de bâtiments de la cité tout de suite après le paiement des loyers, mais cela n'a pas été le cas. Car l'été est la période la plus propice pour entreprendre ce genre de travaux, mais nous ne perdons pas espoir et formulons le vœu que cela soit pour avant la prochaine rentrée sociale».

Dans le but d'avoir plus de détails sur ce sujet et voir en même temps si l'OPGI a un programme pour le Bosquet et les autres cités de la ville, nous avons essayé de prendre contact avec son directeur, M. Dib Abdelghani, en premier, et avec sa cellule de communication en second, mais en vain.