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Constantine - 543 incendies depuis début juin

par A. El Abci

La wilaya a enregistré, du 1er juin dernier au 1er août, en cours, pas moins de 543 incendies, à travers plusieurs de ses communes, ayant causé la destruction de plus de 100 ha de récolte et d'autres petites surfaces du patrimoine forestier.

Le plus important et destructeur de ces incendies remonte au 1er juillet écoulé, où 100 ha de blé dur ont été dévorés par les flammes, en sus, d'autres pertes dans le domaine forestier, selon le chargé de communication de la protection civile, le capitaine Samir Benharzallah. Cet officier d'indiquer que les plus importants de ces 543 incendies ont été enregistrés dans les forêts de mechta de « Mnioua », dans la commune de Messaoud Boudjeriou, de la forêt d'El Djebass, celles de Djebel Ouahch et de Benyakob, dans la commune de Benbadis. Concernant les feux de récoltes, il y a lieu de souligner celui du 1er juillet 2018, qui s'est déclaré sur de grandes surfaces, allant depuis la forêt d'El Djabass, dans la commune de Constantine, au ?16ème Kilomètre' de la commune de Ain S'mara, où plus de 100 ha de blé dur ont été ravagés par les flammes. Plus de 25 camions et de 240 agents réquisitionnés, sont mobilisés, en permanence, pour faire face à tout départ de feu, et intervenir, rapidement, surtout que les statistiques font état d'une augmentation en matière d'incendies et aussi en dégâts matériels, par rapport à la même période de l'année précédente. Dans ce cadre, notre interlocuteur fera savoir que « l'année dernière, durant la période allant de janvier au début du mois d'août, nous avons enregistré seulement 10 feux de forêt et 21 feux de récoltes avec destruction de 151 ha. Tandis que pour ce qui concerne la même période de l'année en cours, pas moins de 49 feux de récoltes ont été enregistrés avec la destruction de 650 ha de récoltes. Ainsi, cette année a connu une augmentation d'incendies touchant surtout les récoltes, dont les raisons ont trait particulièrement aux températures élevées, qui l'ont caractérisée, d'une part, et également le non respect, par certains agriculteurs des orientations de prévention préconisées dans ce domaine.