Un groupe d'anciens moudjahidines et ayants droit,
bénéficiaires de kiosques et de cafés ont interpellé le chef du gouvernement
pour une éventuelle intervention auprès du wali et des services du patrimoine
de l'APC de Sidi Bel-Abbès. Il s'agit en fait d'un
contentieux vieux d'une trentaine d'années et qui demeure à ce jour, selon les
protestataires, sans solution. Les signataires d'une pétition adressée au chef
du gouvernement et dont nous détenons une copie, affirment qu'ils ont construit
ces espaces commerciaux avec leur propres moyens pour devenir ensuite des
locataires chez l'APC à la base d'une convention qu'ils ont signée. Toutes les
tentatives de trouver un terrain d'entente avec les services de la municipalité
pour une cession du foncier, ont été vaines en dépit des lois qui régissent la
cession des biens de l'Etat, notamment le décret exécutif 03-269 du 07 août
2003. Les notaires, dit-on, auraient refusé d'enregistrer les actes de cession
sous l'argument que «l'origine de ces propriétés n'est pas déterminée». Une problématique
juridico-administrative qui bloque toute régularisation de ces fonciers.
Aucune autorité n'a été en mesure de régler le
dilemme dans lequel se trouvent les bénéficiaires de kiosques et cafés. Le chef
du gouvernement constitue aux yeux des signataires de la pétition, un ultime
espoir.