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Aïn El-Turck: Des chaussées en souffrance

par Rachid Boutlélis

Les riverains de la localité de St Germain, domiciliés rue d'Oran, qui prend naissance à hauteur de la rue Melinnette pour aboutir du côté opposé de l'entrée principale du CEM Nouveau et ses trois ruelles transversales revendiquent le lancement de la deuxième tranche des travaux de la chaussée.

Les mêmes revendications ont été formulées par les habitants de la rue du Maghreb, qui débute à hauteur de l'esplanade du 1er Novembre 1954 pour s'achever à la limite du quartier St Maurice, en plein cœur de la municipalité d'Aïn El-Turck.           Ces rues et venelles ont, en effet, fait l'objet plus deux mois auparavant d'une opération de décapage dans le but d'être réhabilitées, avant que les travaux ne soient subitement suspendus.

Des riverains et des commerçants de ces rues ont exprimé leur vif désappointement en dénonçant les nuisances et autres contraintes auxquelles ils sont confrontés depuis plus de deux mois. «En dépit des grandes chaleurs, nous sommes dans l'obligation de laisser nos fenêtres closes, et ce pour éviter que la poussière ne pénètre dans nos maisons. Nous ne pouvons pas aérer nos domiciles, c'est scandaleux ! A notre humble avis, il aurait été préférable dans ce cas de ne pas lancer des travaux, ça nous aurait évité tout ce calvaire», ont fait remarquer, dépités, des citoyens demeurant rue d'Oran et ses trois ruelles transversales. Le même son de cloche s'est fait entendre chez les habitants et les commerçants de la rue du Maghreb. «Toute ma marchandise est recouverte de poussière tandis que certains produits ont été altérés. Je me réserve le droit de déposer une plainte pour exiger des dédommagements», s'est insurgé un gérant de commerce installé à proximité du siège de la société des assurances, SAA.

Il importe de noter que trois mois auparavant, une enveloppe d'un montant de 12 millions de dinars a été dégagé pour un projet de réfection à l'entrée du chef-lieu au niveau du rond-point «Les Dauphins». Selon une source proche de la daïra, une autre enveloppe de 12 millions de dinars a été allouée pour la réfection de certains points de la chaussée de la double voie, qui prend naissance au niveau dudit rond-point pour s'achever à hauteur du branchement menant au village de Cap Falcon et le complexe les Andalouses et longeant la municipalité d'Aïn El-Turck. Notre source indique encore qu'une opération de réfection cible des ruelles dans la municipalité d'Aïn El-Turck sur une distance globale s'étendant sur 1,100 km.

Le décapage a été déjà effectué dans les ruelles inscrites dans cette opération, qui a nécessité une somme de 12 millions de dinars. Cependant l'opération de bitumage vivement revendiquée par nos interlocuteurs n'a pas encore été lancée. Il importe aussi de signaler la dégradation de la chaussée des rues et des boulevards de la municipalité d'Aïn El-Turck, dans la plupart des cas par les sociétés sous-traitantes, pour des entreprises étatiques, qui font fi du cahier des charges, qui stipule clairement la remise en état après l'achèvement des travaux en sous-sol.