Le
parti du Rassemblement national démocratique (RND) ne manque pas de souligner
qu'il est le seul parti à avoir mis ses statuts et son règlement intérieur en
adéquation avec la loi organique N° 04/2012 relative à l'élargissement de la
participation de la femme au niveau de toutes les assemblées élues. De
Constantine, où elle se trouvait hier, Mme Nouria Djaafar, membre du conseil national du RND et coordinatrice
nationale de la femme et de la famille au sein de ce parti, a rappelé ce
principe contenu dans la Constitution de 2008, en son article 31 bis, après la
révision de cette loi fondamentale. Elle l'a fait lors d'une rencontre avec les
militantes du RND élues au sein des assemblées locales de quatre wilayas de
l'Est, Mila, Jijel, Skikda et Constantine, qui s'est tenue au palais de la
culture Malek-Haddad. Et lorsque nous lui avons posé la question sur le rôle de
la femme au sein de son parti, Mme Nouria Djaafar a répondu que les textes régissant le RND
instituent des quotas à la femme dans ses structures organiques, que ce soit au
niveau national ou au niveau de la base, selon lesquels la femme doit être
représentée dans la proportion de 30% au moins. Et cette règle est appliquée à
la lettre. Ce qui permet d'espérer arriver un jour, a dit la représentante du
RND, à réaliser l'égalité entre les hommes et les femmes dans les instances
politiques. Et d'ajouter dans ce sens que son parti a réalisé, au cours des
élections locales de novembre 2017, un score éloquent où plus de 1.000 sièges
dans les APC et les APW ont été remportés par ses candidates. La rencontre
organisée hier par le parti à Constantine, à l'intention des élues au sein des
assemblées locales, a revêtu un cachet de formation politique. Et à ce propos, Mme Djaafar n'a pas caché
que de telles rencontres, qui ont déjà eu lieu dans différentes wilayas du pays
au mois de juin passé, découlent d'un programme établi depuis la 4e session du
conseil national du RND et confirmé dans sa 5e session, qui vise à garder le
contact permanent avec les militants, notamment les militantes et les élues qui
sont chargées du dossier de la femme et de la famille, pour leur expliquer le
programme du parti en ce qui concerne la femme, sur le plan politique aussi
bien que sur les plans économique et socioculturel. « Et ce programme
met un accent particulier sur la formation des élues des assemblées locales
pour leur permettre de jouer pleinement leur rôle en tant que représentantes
des citoyens qui les ont élues », a ajouté notre interlocutrice. Dans son
intervention devant les intéressées, cette dernière, qui, pour rappel, est
aussi sénatrice et vice-présidente du Conseil de la nation, a parlé des défis
que les élues du parti doivent relever dans le cadre du développement local à
travers la démocratie participative, en expliquant cette notion et son contenu
qui participe d'une gestion transparente et prône l'association des citoyens à
la définition et la prise des décisions les concernant au niveau local.