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Une trentaine
de citoyens n'ayant pas bénéficié de logements, dans le cadre du relogement des
habitants de la cité Boudraâ Salah (An Nasr, terrain Améziane' et Sotraco), se sont rassemblés, hier, devant le cabinet du
wali pour solliciter son intervention. Selon leur représentant, M. Hamza, les
trois cités indiquées ont été touchées par la 1re opération de relogement à
l'échelle de la wilaya (20 décembre 2011), où plus de 1.000 habitants ont été
transférés, à la nouvelle ville de Ali Mendjeli. Malheureusement, ils se sont retrouvés non
concernés, pour différentes raisons, par le relogement, et il leur a été
conseillé de faire des recours, avec des promesses de régler leur problème,
juste après, disent-ils. « Depuis, évidemment, plusieurs chefs de daïra sont
passés, mais notre problème n'a pas bougé d'un iota », dira-t-il. « Pourtant ce
ne sont pas les démarches et protestations pacifiques qui ont manqué, devant
surtout la daïra, dont le nouveau 1er responsable, après plusieurs demandes
d'audience, nous a finalement reçus. Mais, ajoute-t-il, pour nous dire qu'il ne
revient pas sur des anciens cas, datant de périodes gérées par ses
prédécesseurs, « j'ai plutôt le dossier épineux du logement social, dont je
dois m'occuper et régler rapidement », leur a-t-il
fait savoir.
Et notre interlocuteur de noter que ce refus leur a été notifié malgré une instruction du wali, qui a été envoyée au chef de daïra lui ordonnant de régler notre cas. « Et comme si cela ne lui suffisait pas, le chef de la daïra a adressé une correspondance, à l'APC, pour ne pas nous délivrer de certificat de résidence, nous privant ainsi d'un droit de citoyen. Alors que dans la réalité nos maisons sont encore debout, nous les occupons en dépit du fait que l'eau, l'électricité et le gaz, nous ont été coupés par la Seaco et la société de distribution de l'énergie de Constantine (SDE.) Dans ces conditions, nous avons décidé de nous rassembler devant le cabinet du 1er responsable de la wilaya, pour le mettre au courant, lui faire part de notre problème et solliciter son intervention pour le solutionner ». Dans l'après-midi, les concernés faisaient, toujours, le pied de grue devant le cabinet, attendant que le wali rentre de son inspection dans certaines communes. |
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