Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Manque d'écoles, de transport, de téléphone, de commerces?: L'interminable calvaire des habitants de la cité 2.500 AADL Ain El-Beida

par J. Boukraa

Les habitants de la cité 2.500 logements AADL Ain El-Beida site 1, ont une fois encore interpellé les autorités locales pour se pencher sur leurs préoccupations. Par le bais d'une lettre dont nous détenons une copie, ces derniers, surtout les parents d'élèves, se plaignent aux autorités locales du retard concernant la réception des écoles primaires et leur équipement en moyens pédagogiques et didactiques. «Près d'une année et demie après notre relogement, nos enfants sont toujours obligés de faire de longs déplacements pour suivre leur scolarisation», dira un père de famille.

Il réclame plus d'attention de la part des autorités locales pour alléger la souffrance des écoliers qui continuent de parcourir des kilomètres pour rejoindre leurs établissements scolaires à Es-Senia et à Oran. Face à cette rude situation, les malheureux doivent sortir très tôt le matin pour arriver en classe à l'heure. Un calvaire pour les enfants et leurs parents. «Il ne reste que quelques jours pour la fin de l'année scolaire, mais nous craignons de revivre le même scénario l'année prochaine, surtout que les inscriptions n'ont pas été lancés aux établissements existants», ajoute-t-il. «Nous demandons aux autorités locales d'intervenir pour régler le problème des établissements scolaires non encore réceptionnés. Les travaux de l'école ont été achevés depuis l'année passée mais elle na pas été ouverte pour défaut d'alimentation en énergie», dira M Mohamd Keddar, président du comité de quartier. En plus de l'ouverture des établissements pour épargner à leurs enfants les déplacements vers les écoles d' Es-Senia et d'Oran, les habitants demandent aussi le lancement des travaux de réalisation du CEM et du Lycée.

Le problème du manque de transport a été aussi soulevé par les habitants de la cité. «Le nombre de bus qui desservent la ligne 16 en passant par notre cité reste insuffisant. Nous demandons le renforcement de cette ligne par de nouveaux bus», dira un autre habitant.

Outre les écoles et le transport, les habitants se plaignent d'un cadre de vie obsolète, notamment en l'absence d'un stade, de commerce dits de base, sans oublier le non raccordement de leur cité au réseau de la fibre optique. «Les réserves émises par Algérie télécoms n'ont pas été levées à ce jour. Conséquence, notre cité na pas encore été raccordée au réseau d'internet, l'agence d'Algérie télécoms na pas été ouverte. Idem pour l'annexe communale», ajoute notre interlocuteur. Ils attendent avec impatience la levée des réserves concernant les chambres de branchement de téléphone fixe.

Le problème de foncier qui entrave le lancement des travaux de réalisation d'une mosquée a été aussi soulevé. Les riverains ont émis une longue liste de carences. Mais ils reviennent toujours sur les écoles. Certains n'ont pas encore emménagé dans leurs nouvelles maison et restent toujours locataires pour ne pas perturber la scolarité de leurs enfants. Ils ont aussi soulevé le problème d'accès à la cité qui est fermé par la présence de la centrale à béton (de l'entreprise en charge de la construction du reste du programme), juste entre le cimetière de Ain El-Beida et la caserne militaire, ce qui les oblige à faire un long détour pour accéder à leur cité en passant par la cité 200 logements Es-Senia en prenant le 4e boulevard périphérique.