Après que son équipe a assuré
son maintien en division Inter-régions du groupe Est, une journée avant terme, Belkhène, l'entraîneur de l'Espérance de Guelma est revenu,
dimanche, sur les conditions dans lesquelles il avait pris cette équipe. « En
prenant la responsabilité de conduire la barre technique de l'Espérance, je me
suis lancé deux défis en un : sauver l'équipe actuelle d'une seconde relégation
de suite et conserver ce symbole du football national que fut celui du fameux «
Escadron Noir ». Car, j'ai estimé que si l'ESG venait à descendre en division
Régionale, elle risquait de disparaître à jamais ». Cet entraîneur, qui a
réussi là où d'autres ont échoué dans la conduite à bon port d'une équipe à
valeur technique quelconque, était bien entendu très satisfait d'avoir réussi
son pari. Mais il n'a pas évité de faire remarquer, qu'à tous points de vue, «
la mission n'était pas facile du tout vu le faible niveau des joueurs ainsi que
le manque de moyens matériels et financiers. Ajoutez à cela le travail de
coulisses qui a fait rage dans ce groupe. Mais ce qui m'a motivé dans cette
mission difficile, c'était bien le souci de sauver ce monument, cette légende
qui constitue tout un pan de l'histoire du football local et national, un sigle
qui était menacé de disparition, étant donné que l'ESG filait tout droit vers
la division Régionale. J'espère seulement que la saison prochaine, la leçon
sera retenue et bien assimilée par tous », a-t-il
ajouté. Interrogé sur son avenir avec l'ESG, Belkhène
a évité de répondre directement, mais il a laissé entendre que, s'il y a une
volonté et une continuité dans les efforts des dirigeants qui ont promis de
sauver le club et de le remettre à sa véritable place dans le gotha du football
national, il serait partant. « Mais je vais me reposer et attendre », a-t-il dit en clôturant cet entretien.