Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Pour une meilleure gestion des plages de la wilaya: La commission du tourisme de l'APW propose la création d'une Epic

par Rachid Boutlelis

  Pour une meilleure gestion des plages autorisées à la baignade, la commission du tourisme de l'APW d'Oran, vient de proposer la création d'une entreprise publique sous forme d'Epic pour la prise en charge de cette gestion, a-t-on appris de sources proches de la commune de Aïn El Turck. La mission essentielle de cette Epic consiste notamment à mettre un terme définitif à l'anarchie qui caractérise la gestion des plages durant toute la saison estivale. La commission du tourisme de l'APW qui œuvre à offrir toutes les commodités pour un séjour agréable aux estivants, a multiplié ses sorties sur site pour un constat de visu de la situation actuelle de nos plages. Selon nos sources, la proposition de la commission, si elle venait a être prise en considération par les autorités de la wilaya, devrait permettre à cette entreprise de prendre en charge, entre autres, la gestion du transport, des parkings, les solariums, les douches et les cabines au niveau des plages, ainsi que le problème lié a l'hygiène et l'entretien des espaces verts, notamment au niveau des plages de la corniche oranaise, vers lesquelles ont convergé 18 millions de vacanciers au cours de la dernière saison estivale. Notre source indique encore que, selon les estimations pour cette saison estivale, ladite contrée doit s'attendre à accueillir au moins 20 millions de vacanciers. « Nos responsables locaux sont désormais astreints à faire face à la considérable ruée estivale en tentant d'améliorer le cadre de séjour des vacanciers. Ils devront obligatoirement faire en sorte d'éviter une éventuelle débâcle» ont fait remarquer en substance des observateurs de la place d'Aïn El Turck. Cet état d'esprit ne reflète en réalité que l'image de la situation de déliquescence dans laquelle a commencé à s'embourber de plain-pied la daïra d'Aïn El Turck au cours des trois dernières décennies. Pour sauver cette saison estivale, des opérations de restauration et d'aménagement s'imposent en urgence dans plusieurs zones tampon, essaimées à travers ladite contrée, qui se sont réduites en peau de chagrin au fil du temps. Ce déplorable constat s'identifie entre autres à travers de hautes bâtisses et/ou autres carcasses hideuses, non achevées depuis plusieurs années, qui masquent désormais la magnifique façade maritime, en suscitant un vif désappointement chez les riverains. Un grand nombre de villas a été, notons-le, malheureusement, démoli alors que d'autres sont en passe de connaître le même triste sort, et ce, pour céder leur place à de hautes bâtisses lugubres, pour la plupart dépourvues de la moindre esthétique, qui ont été érigées dans la plupart des cas en violation aux normes universelles en vigueur. Le laxisme manifeste de tout un chacun, notamment ceux qui ont eu à gérer les destinées de cette contrée, a énormément contribué à l'étendue de ce massacre à ciel ouvert, qui va crescendo au fil des jours. A ce triste paysage, vient se greffer une gestion anarchique des parkings au niveau des plages et même à l'intérieur du tissu urbain de communes côtières.

Sur les plages, le diktat imposé par les propriétaires des solariums, est à l'origine de conflits quotidien entre estivants et ces mêmes propriétaires qui s'accaparent, chaque année, une grande partie de la plage privant de nombreux citoyens de bénéficier des bienfaits de la plage.