En fin de mission, le représentant de la
Centrale syndicale de l'UGTA, Ahmed Guettiche, a
animé, jeudi, une conférence de presse sur la « crise » de l'Union de wilaya de
Constantine, en l'imputant, indirectement, à l'ex SG/W et au mouvement «
d'opposition » qui s'en est suivi. En effet et selon le conférencier, des
erreurs ont émaillé l'action syndicale et qui ont abouti à cette situation
d'impasse, nécessitant l'intervention de la Centrale. Et le secrétaire national
chargé des affaires générales à la Centrale syndicale, Guettiche,
a été appelé à la rescousse pour présider la commission de préparation du
congrès de wilaya et remettre les choses sur rail. Ainsi, dira-t-il, « je viens
juste de remettre au wali la composition du nouveau secrétariat exécutif de
l'Union de wilaya. » Figurent sur cette liste, signée par le secrétaire général
de l'UGTA, Sidi Said, le nom du président et
secrétaire général, Zoheir Bensaha,
accompagné de ceux de six membres de l'instance en question. En tout cas,
poursuivra-t-il, et après avoir remis sur pied l'Union de wilaya avec ses
instances principales, la prochaine étape concernera la tenue d'assemblées
générales des travailleurs, dans les entreprises et administrations, sur le
territoire de la wilaya, pour le renouvellement des sections syndicales et des
unions locales. Maintenant que le SG de l'Union de wilaya est connu, qui a été
élu lors du congrès, de ce 10 mars 2018, et pour un mandat de cinq ans, il a
pour mission d'entamer, sans tarder, les opérations de renouvellement qui
restent. Et ainsi, ajoutera-t-il, parachever la stabilisation de l'UGTA, à
Constantine et lui donner le loisir de renouer avec le mouvement syndical, qui
était le sien auparavant.
Questionné sur d'éventuelles «
perturbations » de cette feuille de route, par des opposants qui se considèrent
comme légitimes, il fera savoir que pour lui, il ne s'agit pas de
perturbateurs, mais juste de mécontents qui, en tout état de cause, ont le
droit de se porter candidats pour les postes à pourvoir des structures à élire.
Mais si malgré tout, des gens continuent à s'autoproclamer « légitimes » et
versent dans l'anarchie, c'est le recours à la justice, ni plus ni moins,
notera-t-il.