En application des directives du wali d'Oran, M. Cherifi Mouloud, une étude d'aménagement de la partie est de la frange maritime à l'horizon 2030 a été lancée, a-t-on appris hier de sources proches de la wilaya. Nos sources indiquent que la décision d'aménager cette partie a été décidée suite à une visite sur site effectuée par le chef de l'exécutif il y a quelques jours.

La wilaya d'Oran a débloqué quelque 150 millions de DA pour cette étude globale d'aménagement, avant le lancement des travaux prévus après l'achèvement des projets d'extension du port d'Oran et de la liaison autoroutière actuellement en cours. Selon les mêmes sources, ce projet prévoit de dégager des espaces pour la projection d'équipements touristiques notamment des marinas, plages artificielles et autres installations pour développer le tourisme et promouvoir la destination Algérie. Ce projet d'envergure qui s'étalera sur plusieurs années sera réalisé par étapes.

Cette initiative s'inscrit dans la perspective de créer de nouveaux espaces de détente et de loisirs pour la population, mais aussi dans le but de préserver la frange marine. L'espace va intégrer les principales vocations de repos, de loisirs et de culture, en total respect de l'environnement. Il vient combler un déficit en matière d'espaces verts dont souffre cruellement la capitale de l'Ouest qui connaît une incroyable avancée du béton. La réhabilitation de ces espaces a été menée tambour battant depuis quelques années. Les sites concernés par cette opération de toilettage ont été garnis de plants de fleurs.

Cependant, la version finale de ces espaces verts est loin d'être satisfaisante à Oran. Plusieurs mesures ont été prises comme la création de nouveaux espaces et de nouveaux jardins à l'image d'une grande ville comme Oran parmi ces espaces de jardins citadins. Le projet, qui a coûté près de 350 millions DA, a été lancé en 2014 après un retard de 5 ans en raison de contraintes topographiques. Il s'agit d'un espace vert qui s'étale le long de la frange maritime à l'est d'Oran, en prolongement vers la localité d'El Menzeh (ex-Canastel) sur une dizaine d'hectares.