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Ambiance polluée en équipe nationale: Réactions impulsives des joueurs et du président de la FAF

par Kamel Mohamed

  L'ambiance au sein de l'équipe nationale a tendance à devenir polluée en raison des déclarations des joueurs, de l'entraineur et du président de la FAF. Alors que l'équipe traverse une crise, le président de la FAF aurait dû demander aux différents acteurs d'observer l'obligation de réserve. Mais il semble que ce n'est pas le cas, suite aux déclarations de Sofiane Feghouli.

Ce dernier s'est attaqué à l'ancien président de la FAF, Mohamed Raouraoua, tout en soutenant l'actuel président, Kheireddine Zetchi. Pis encore, Feghouli s'en est pris à ses coéquipiers, notamment les anciens qui ne l'avaient pas soutenu quand il a été évincé par Raouraoua. Feghouli a refusé de soutenir Mahrez, Slimani, Bentaleb et Ghoulam, lesquels ne l'avaient pas défendu quand il a été évincé, a-t-il martelé. Une déclaration de trop de la part de Feghouli qui aurait dû observer l'obligation de réserve. Les propos de Feghouli ne viennent que jeter de l'huile le feu, alors que l'équipe a besoin davantage de sérénité. Le président de la FAF a également raté l'occasion d'observer l'obligation de réserve quant à l'absence de Fawzi Ghoulam. Le communiqué de la FAF est une insulte ou une accusation du club de Ghoulam, Naples. La FAF qui a douté de la blessure de Ghoulam, aurait pu saisir le club italien sans médiatiser son action. Mais la réaction épidermique des dirigeants de la FAF a encore une fois fait des dégâts surtout quand le communiqué de la fédération évoque les «allégations de Naples».

«Etant dans l'impossibilité de vérifier les allégations du SSC Napoli, la FAF ne peut que lui laisser le bénéfice du doute en espérant à Faouzi Ghoulam un prompt rétablissement. Cependant, vu que le joueur a joué la veille 87 minutes un match de Serie A, elle examine l'éventualité d'envoyer un médecin à Naples pour examiner le joueur, comme l'y autorise la réglementation», lit-on dans le communiqué de la FAF. Les joueurs et les dirigeants de la FAF gagneraient à s'inspirer du sélectionneur national, Lucas Alcaraz, qui s'en tient aux clauses de son contrat. Alcaraz n'a pas eu de réactions épidermiques ou impulsives malgré toutes les critiques qu'il essuie. Il se limite aux clauses de son contrat et ne parle que de ses objectifs et des aspects techniques qui relèvent de ses prérogatives.