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Constantine - Une dizaine de lotissements sans gaz ni électricité

par A. El Abci

  Les habitants des lotissements de Sissaoui, de Djebel Ouahch, de la cité ?Emir Abdelkader', ?Benchergui', ?Tafrent', ?Onama', ?Les Palmiers' et ?Ain El Bey, se plaignent que les autorités municipales refusent de leur délivrer l'autorisation de voirie, pour effectuer les branchements nécessaires aux réseaux d'électricité et du gaz, dont de nombreux foyers en sont privés. Leur représentant, M. Bakir que nous avons rencontré, hier, nous a déclaré « ce que nous voulons en priorité concerne le problème du branchement aux réseaux d'électricité et de gaz, dont de nombreux habitants des lotissements en question souffrent énormément. Et d'expliquer, que ces réseaux existent, mais des dizaines de maisons dans chacun desdits lotissements n'y sont pas raccordées. « J'en veux pour preuve, dira-t-il, mon propre cas. Ainsi, j'ai des voisins qui disposent de l'électricité et du gaz, alors que moi pas. A la Société de distribution de ces deux énergies, la SDE en l'occurrence, on nous dit qu'ils ne peuvent pas intervenir sans l'autorisation de voirie, document qui est délivré par la mairie que nous n'arrêtons pas de relancer, chaque semaine, en vain, sous prétexte que nos maisons sont illicites, de même que les lotissements », ajoutent-ils. « Et de nous orienter vers la wilaya qui est la seule à pouvoir trancher, en la matière », feront-ils savoir. « Mais ce n'est pas vrai, car les lotissements sont en voie de régularisation et la preuve, note-t-il, c'est qu'on nous a demandé de payer pour mettre à disposition des lotissements les réseaux et c'est ce que nous avons fait, y compris pour les poteaux et câbles électriques ainsi que d'autres accessoires ». Et c'est ainsi, a poursuivi notre interlocuteur, que les services de la SDE ont réalisé les branchements à tous les habitants qui ont la fameuse autorisation de voirie. Et d'indiquer, qu'à l'approche des rigueurs de l'hiver, les concernés ont décidé de demander audience au wali. « Mais en son absence, ajoute Bakir, j'ai moi-même été reçus jeudi derniers par son chef de cabinet, qui m'a promis d'étudier ce cas épineux et m'a demandé de lui remettre un écrit signé par les concernés. » Et cela sera pour aujourd'hui lundi, affirmera-t-il.