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Ils entament leur deuxième semaine de protestation: Les pompiers brandissent la menace d'interrompre les interventions

par J. Boukraâ

  Le mouvement de protestation des sapeurspompiers se poursuit toujours. Six jours sont passés et les hommes du feu sont toujours dans la rue. Depuis lundi dernier, des dizaines de pompiers ont dressé des tentes, dans la cour intérieure du siège de la direction générale, à la cité ?Emir Abdelkader' et passent leur nuit à la belle étoile, revendiquant le départ de leur directeur local. Les pompiers sont allés loin en menaçant d'interrompre les interventions, si leur problème n'est pas pris en charge. « Nous sommes décidés à aller jusqu'au bout, cette fois-ci, pour faire aboutir les revendications de la base et mettre fin à une ?hogra' qui n'a que trop duré », selon leurs termes. Selon eux, la décision qu'ils viennent de prendre est irréversible. Ce mouvement de protestation des pompiers, rappelons-le, a été décidé pour revendiquer le départ du directeur de wilaya qui serait « en train de mener la vie dure, par ses abus d'autorité, et un harcèlement permanent, envers les agents, se poursuivra dans la durée, jusqu'à obtenir gain de cause » , selon les pompiers qui attendent, impatiemment, les résultats de l'enquête déclenchée par la direction générale. Cette commission qui a séjourné à Oran, pendant trois jours, a rédigé son rapport avant de s'envoler vers la capitale. Les pompier protestataires, affirment qu'ils ne mettront fin à leur action qu'après le départ du directeur, qui selon eux « est en train de mener la vie dure par ses abus d'autorité et un harcèlement permanent envers les agents» et d'ajouter : «presque une semaine s'est écoulée depuis qu'on déclenché notre mouvement et on attend toujours », dira l'un d'eux. Lors de leur entretien avec les protestataires, les membres de la commission d'enquête, dépêchée, lundi à Oran, ont promis d'écouter toutes les parties pour qu'il n'y ait aucune injustice. Et ils ont expliqué qu'il y avait «une procédure à suivre pour que justice soit rendue et que tout soit équitable». Les manifestants réclament aussi «l'amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles. De son côté, lors d'une rencontre avec la presse lundi, le directeur de la Protection civile d'Oran a démenti toutes les accusations portées contre lui. Il a affirmé que, depuis trois mois, il fait l'objet d'une campagne d'insultes via les réseaux sociaux. Chose qui a porté atteinte à son honneur. Il a soutenu que ce mouvement de protestation a été motivé par «le refus de certains éléments de respecter les normes de discipline dans ce corps».