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«Une véritable anarchie», nous
ont dit hier des parents d'élèves outrés par le déroulement de l'opération de
la vente des livres scolaires au niveau du palais de la culture Mohamed Laïd Al Khalifa, situé en plein centre-ville de
Constantine. Nos interlocuteurs nous ont expliqué qu'ils se sont pointés sur
les lieux de la vente aux environs de 9 heures après avoir constaté que les
quotas de livres qui ont été fournis aux librairies avaient été totalement
épuisés. «Mais nous avons constaté, à nos dépens, qu'il était quasiment
impossible d'acquérir le moindre livre désiré compte tenu des conditions
lamentables d'organisation de l'opération vente».
Et de se mettre à décrire ces conditions en disant que la vente se déroule au hall du palais au niveau de trois stands mis en place par les organisateurs et encadrés chacun par un seul agent qui procède à la fourniture des livres commandés, à l'encaissement et à rendre la monnaie. Ce qui n'était pas fait pour faciliter et activer les choses. Ce qui fait que d'énormes queues s'étaient formées devant les stands. «C'était intenable et nous n'avions franchement pas pu résister. Aussi, nous avons été contraints de rebrousser chemin d'autant plus qu'il n'y avait aucun responsable à qui on pouvait se plaindre», nous ont expliqué nos interlocuteurs qui se sont demandés pourquoi les initiateurs de l'opération vente ne l'ont pas organisée comme il fallait en prévoyant notamment qu'à la veille de la rentrée scolaire il y aurait beaucoup d'affluence et pourquoi ils n'ont pas décentralisé la vente en accordant de quotas plus grands aux librairies des quartiers pour faciliter aux parents l'acquisition des livres en question, leur éviter la fatigue des déplacements et beaucoup de peine. Malheureusement, nous, qui avions constaté de visu les déficiences relatées par les parents d'élèves qui nous ont informés, n'avons trouvé sur les lieux aucun responsable concerné pour répondre à ce questionnement. |
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