Suspendu pendant plusieurs années, l'événement culturel est de retour dans la ville de Ali Maâchi. En effet, ville «d'Angham El-Djazaïr» et «Tahta s'ma El- Djazaïr» du chahid et chantre de la chanson patriotique Ali Maâchi, la capitale des Hauts-Plateaux de l'Ouest s'apprête à accueillir la troisième édition du Festival national de la chanson engagée, du 10 au 13 septembre, apprend-on du commissaire du festival et néanmoins directeur de la maison de la culture «Ali Maâchi», M. Benaouda Belkacem. Parrainé par le ministère de la Culture et le wali de Tiaret, un programme des plus riches a été concocté avec la participation d'une quinzaine de wilayas du pays.

Véritable bastion de la chanson patriotique, la capitale du Sersou et son digne enfant et chahid Ali Maâchi, se pare, donc, de ses plus beaux atours pour cette troisième édition, placée sous le slogan de «La Patrie», avec plusieurs expositions-photo, prévues dans le hall de la maison de la culture, dont une consacrée aux deux éditions précédentes, les grands noms algériens de la chanson engagée, les droits d'auteur et droits voisins, mais aussi une exposition sur les instruments de musique à travers le temps et les âges. Des conférences-débat figurent également au programme sur l'histoire et la genèse de la chanson engagée en Algérie et des soirées musicales prévues en soirée, avec la participation de grands noms de la chanson algérienne.

La cérémonie officielle de remise des prix aux trois premières troupes du concours est prévue mercredi prochain, en présence de représentants du ministère de la Culture, des autorités locales et du nombreux public mélomane. Des prix spéciaux seront également décernés au meilleur texte, à la meilleure composition et meilleure interprétation, apprend-on du commissaire du festival, Belkacem Benaouda.