Réalisés à coups de milliards de centimes, les marchés de proximité couverts, genre Batimétal, réalisés à L'Arba -il y en a deux- demeurent toujours fermés depuis près de trois années de leur réception. Objets de convoitise et de polémique durant quelque temps, ils sont tombés dans l'oubli et personne ne semble chercher une solution pour les ouvrir et les affecter aux commerçants qui continuent toujours d'exercer aux alentours du marché du centre-ville, gênant la circulation et laissant derrière eux des tonnes de détritus que l'entreprise chargée du nettoyage enlève chaque soir.

Déjà le marché situé à proximité des 200 logements LSP et 300 autres sociaux a vu son parking et les rues avoisinantes squattés par des dizaines de semi-remorques et de gros camions qui y stationnent à longueur de semaine sans que les autorités concernées n'y trouvent à redire. D'ailleurs, même en s'y rendant à pied, il est très difficile de parvenir à l'entrée du marché, sans parler des divers détritus, du mazout, de l'huile et de la graisse déversés par terre et qui empoisonnent l'environnement.

En outre, dès la nuit venue, des témoins affirment que des jeunes pénètrent à l'intérieur du marché et y jouent aux dominos, en criant, gênant par là les habitants en face d'eux. Il y a un autre marché construit en dur au quartier El Fahs, réceptionné depuis près d'une année, et qui demeure lui aussi fermé, subissant déjà des dégradations visibles. Là aussi, il n'y a aucune activité, comme si ces structures ont été construites juste pour dépenser l'argent du contribuable. Le laisser-aller est trop flagrant et il y va de la crédibilité de l'Etat qui prend un sacré coup.