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Relizane: Kalâa aspire à mieux

par Mahi Ahmed

En dépit des efforts des autorités locales de la commune de Kalâa, dans la wilaya de Relizane, pour assurer un bon développement à leur localité dans les différents domaines de la vie publique, il n'en demeure pas moins que certains projets sont encore nécessaires pour désenclaver la population de cette cité antique. Les responsables locaux aspirent beaucoup plus à un projet qui leur tient à cœur dans le secteur des travaux publics qui consiste en la réhabilitation et le revêtement de la route qui va de l'agglomération de Semmar jusqu'au douar de Azzaïzia sur un parcours de 12 kilomètres.

 Mieux encore, l'on préfère la construction d'une passerelle qui reliera l'ancienne Kalâa au site de Berak afin de parvenir au douar sus-indiqué sur une distance qui ne dépassera pas les 3 kilomètres. Ce projet de passerelle écourtera le trajet et fera gagner du temps. Dans le secteur de l'Education, le P/APC, Kaddar Mohamed, nous apprendra que des enfants de quatre douars, à savoir Kedadra, Makrouha, Ouled Belâaziz et Tebouda, poursuivent leur cursus scolaire dans des conditions déplorables en se rendant quotidiennement à la commune voisine d'Aïn Rahma. Le besoin de la réalisation d'un groupement scolaire se fait sentir. Et pourtant, un particulier du hameau de Kedadra s'est porté volontaire pour offrir une assiette foncière pour accueillir un éventuel projet de construction de cet établissement scolaire du primaire.

 Les riverains attendent impatiemment la concrétisation de ce rêve afin d'atténuer les difficultés vécues par leur progéniture. Le domaine de la santé a aussi son lot de carences où l'on indique des faiblesses au niveau de la polyclinique de Semmar pourtant réhabilitée à coups de milliards de centimes. Mis à part les quelques soins ou l'administration d'injections aux malades, les services de la maternité et des UMC font cruellement défaut. La population réclame la garde médicale nocturne et l'ouverture de la maternité. Les parturientes sont évacuées souvent à l'EPSP de Yellel ou à l'EPH de Relizane.

 Certains cas difficiles nécessitent une prise en charge rapide afin de prévenir les complications. Il faut noter qu'en dépit de l'existence d'une polyclinique à Semmar, une autre infrastructure de ce genre a été érigée à Kalâa dans le site difficilement accessible de Berak et qui s'est avérée un projet inutile qui a englouti une enveloppe financière conséquente pour enfin de compte ne présenter qu'un minimum sinon rien comme prestations sanitaires. En outre, des salles de soins des douars de Derdja, Kedadra, Kedida et Beni Hachem sont tenues closes depuis la décennie noire.