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ASM Oran: Bras de fer SSPA-CSA

par M. Zeggai

Le ressort s'est-il cassé entre le CSA et la SSPA/ASMO ? C'est du moins l'impression qui se dégage avec, en outre, les décisions peu convaincantes prises notamment dans le volet du recrutement et dans la gestion technique de l'équipe. On vient d'apprendre que le jeune Benayad, promu à un bel avenir, a été poussé vers la porte de sortie pour « avoir demandé une augmentation de salaire », nous a dit un proche de l'équipe qui nous a confirmé la décision de libérer Boubakour, un joueur qui a montré de réelles dispositions techniques la saison écoulée. Une décision qui a laissé perplexe tous les connaisseurs et certains proches de l'équipe. « Pourquoi libérer Boubakour et faire venir des joueurs blessés ou manquant de compétition ? » nous a avoué un dirigeant qui a requis l'anonymat.

Les prémices d'un échec programmé se profilent à l'horizon. Selon certaines sources proches de l'équipe, il se passe des faits graves à l'ASMO qui est devenue otage de certains intérêts personnels. Le nouveau wali et Gharbi Badr Eddine, directeur de la jeunesse et des sports, doivent impérativement prendre les mesures qui s'imposent avant qu'il ne soit trop tard. En tout cas, même s'il n'est pas étalé sur la voie publique, le bras de fer CSA-SSPA se poursuit en silence sans que personne ne se soucie des répercussions que cela peut engendrer.

Est-on conscient qu'il s'agit là d'un club ayant connu des grands et emblématiques joueurs tels que les Abdelkader Reguieg « Pons », Othmane Bendida, Ghaouti, Baghdad Aboukebir ? Aujourd'hui, l'ASMO est gérée comme un club de quartier si l'on se fie aux conditions de travail actuelles et, surtout, au profil des joueurs recrutés. Sentant le danger, les responsables du CSA déclinent leur responsabilité. « La direction du club a chargé Larbi Oumamar pour gérer l'équipe première.

Ce qui signifie qu'il s'occupe du recrutement avec le consentement du staff technique. Le CSA, durant cette saison, n'est aucunement responsable de l'équipe première. Nous avons décidé, Merouane Baghor et moi, de nous occuper de la formation en prenant en charge les jeunes catégories », a tenu à affirmer Mohamed Saâdoun, avant d'ajouter : « L'autre décision prise, c'est que le CSA n'a aucun droit de regard sur la gestion financière de la SSPA ». Dans l'autre camp, Larbi Oumamar a démenti l'existence d'un quelconque conflit, mais évoque des divergences. Mais, ne dit-on pas « qu'il n'y a pas de fumée sans feu » ? La décision relative au prolongement des contrats des anciens joueurs a surpris plus d'un du moment que la plupart d'entre eux n'ont pas été régularisés depuis sept mois. A un mois de la reprise, les choses sérieuses n'ont pas encore commencé, ce qui risque d'être préjudiciable pour la cohésion de l'équipe, totalement remaniée et de surcroît avec des joueurs venant de la DNA. Aussi, les supporters sont très inquiets par ce qui se trame au sein de leur club fétiche. Les dirigeants actuels, faute d'argent, faut-il le préciser, se sont mis dans une situation compromise avant même le début du championnat. Certains appréhendent et attendent, avec la peur au ventre, les prochaines décisions de la CRL après que plusieurs joueurs eurent déposé leurs contrats. A moins que Larbi Oumamar et Mohamed El Morro n'en décident autrement pour déjouer les plans des plaignants de la CRL.

Nous reviendrons prochainement avec plus de détails sur cette confusion entre le CSA et la SSPA.