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Circulation dense sur la corniche supérieure: L'absence d'éclairage et de glissières de sécurité inquiète les usagers

par R. Boutlelis

Très fréquentée, en cette période estivale, la route de la corniche supérieure reste, toujours, sans éclairage public malgré les maints appels des usagers. Quatre années après son ouverture à la circulation automobile, cet axe est emprunté par des centaines d'automobilistes, surtout la nuit, pour fuir les interminables bouchons de la corniche inférieure. L'ouverture, depuis quatre années, de la corniche supérieure après les travaux de dédoublement de la voie a contribué, certainement, à l'amélioration du trafic routier, sur l'ancienne corniche, toutefois l'absence d'éclairage public sur cette route très sollicitée, en cette période estivale, continue de faire jazzer. En effet, le rush de visiteurs, habitués à ce tronçon routier, constitué, essentiellement, de virages à épingle à cheveu, qui serpente au pied de la montagne Murdjadjo sera, à priori, à l'instar des années précédentes, exposé à des périls dans l'obscurité ambiante, en sus des éventuelles et subites chutes de pierres et des subites apparitions de sangliers, en raison du très peu, voire carrément de l'absence de battues régulières. La brume épaisse, qui couvre presque, régulièrement, une grande partie de cette route en lacets, qui rend, encore, la visibilité, plus au moins nulle, à partir de quelques mètres seulement, s'ajoute, malheureusement, à la longue liste de couacs relevés sur cet axe routier et pour lequel des milliards de centimes ont été dépensés, en 2012 pour son aménagement, inachevé concernant, entre autres, les points cités. En dépit des revendications et les remarques formulées, à ce sujet, par les usagers, rien n'a été entrepris, à ce jour, par les responsables locaux et ce, malgré leurs multiples promesses. Les fréquents éboulements de pierres qui se détachent de la falaise notamment en hiver, et l'absence de murettes de protection et d'éclairage public, sur cette route sinueuse, continuent de susciter l'inquiétude des usagers. L'obscurité ambiante accentuée par l'épais brouillard qui recouvre une grande partie de cette route, rend la visibilité limitée. « Nous attendons depuis près de quatre années l'installation de l'éclairage public. A chaque fois on nous annonce qu'il le sera dans les prochains jours, mais les travaux de réalisation n'ont toujours pas encore été lancés », a déclaré un usager. Toujours est-il que, les désagréments et autres contraintes, rencontrés sur cet axe routier, véritable déviation pour éviter les embouteillages répertoriés, sur la RN 2, reliant Oran à Aïn El Turck, suscitent un vif désappointement des usagers. En effet, à la tombée du soir les automobilistes sont dans l'obligation d'allumer leurs phares pour bien distinguer les virages constituant l'essentiel de cette route.