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Aïn El Turck: Insuffisance criarde d'espaces de convergence pour les estivants

par R. Boutlelis

En cette période de fortes chaleurs, hormis les baignades quotidiennes, les milliers d'estivants qui convergent vers les plages de la corniche, n'ont aucune autre alternative pour fuir la canicule. La quête d'un espace vert dans les localités côtières d'Ain El Turck s'apparente è un parcours du combattant. Dès la tombée de la nuit, les quelques rares espaces, encore en sursis, sont pris d'assaut par des dizaines de familles. L'absence d'espaces verts et autres lieux de convergence suscite le désappointement de nombre de familles de la contrée côtière d'Aïn El Turck. En effet, hormis le jardin public de la localité de Claire Fontaine, qui du reste nécessite plus d'attention et d'entretien, aucun autre lieu de détente n'a été aménagé pour le besoin. Les quelques rares aires de jeux pour enfants se trouvent dans un état délabré, en raison de l'absence d'opération de réhabilitation régulière. L'avancée inexorable du béton a happé le moindre espace vert. Sur des sites censés abriter des aires de détente ou de loisirs, pour les enfants ou les familles, d'importantes structures en béton ont été érigées, déformant carrément l'aspect touristique de cette contrée. Dans la majeure partie des localités d'Ain El Turck, les espaces verts ont laissé place è des villas ou autres résidences, obligeant les familles è chercher, ailleurs, d'autres lieux de détente, notamment du côté de Boutlelis ou Madagh.

Il importe de rappeler, dans ce registre, que l'annonce de la réalisation d'une forêt récréative, au lieud-it ?Aïn Khadija', sur les hauteurs de la commune de Mers El Kébir a suscité la joie des familles, qui ont salué cette initiative mais ont vite désenchanté, en ne voyant rien venir. Il s'agissait d'une superficie de 20 ha, qui a été ciblée, 3 ans auparavant par une étude de faisabilité, pour le lancement d'un projet d'aménagement, qui comprendra, entre autres, l'installation d'un mobilier urbain adéquat à ces lieux. Le but était de transformer cette zone en un lieu de détente pour familles.

Un comité de suivi a été chargé d'évaluer les moyens financiers et autres, nécessaires à la réalisation d'une forêt récréative, la première du genre dans cette contrée dont la réception était prévue, selon les estimations, au cours de la saison estivale 2014. Le projet de réalisation de cet espace de détente, dans cette zone, magnifiquement, boisée, a, malheureusement, était mis aux oubliettes, vraisemblablement. Plusieurs autres projets de lieux de loisirs et d'espaces de détente pour familles ont été annoncés, au cours de l'année 2015, dans d'autres zones essaimées à travers le territoire de cette contrée, qui renferment d'énormes potentialités touristiques, mais aucun d'entre eux n'a vu le jour. Il avait été question, au cours de la même époque, d'une étude de faisabilité d'un projet de grande envergure, relatif à la réalisation d'un parc aquatique et d'un lieu de détente pour les familles, ainsi que des aires de jeux pour enfants, prévu sur la superficie ayant abrité l'ex-décharge communale du village de Cap Falcon, qui a été éradiquée, auparavant. Un projet également mort-né. Dans ce contexte signalons que 4 ans plutôt un apport d'un montant de 4,9 millions de dinars a été accordé, par la wilaya d'Oran, au profit de la daïra d'Aïn El Turck et ce, pour permettre le financement des travaux d'aménagement d'un espace de détente, dans la localité de Bouisseville. Cependant, selon le constat établi sur les lieux par ?Le Quotidien d'Oran', cet espace, au même titre, que la grande majorité des autres, essaimés dans cette contrée, se trouve, malheureusement, dans un état déplorable, en raison de l'absence d'un suivi rigoureux et d'entretien régulier.