La candidature de Sid-Ali Lebib,
ex-ministre de la Jeunesse et des Sports et ancien directeur général de la
douane algérienne, à l'élection du Comité olympique algérien est arrivée à
point et donne plus d'attrait et de consistance à cette échéance et, par la
même occasion, elle atténue un tant soit peu la lourde atmosphère qui prévaut
au sein du mouvement sportif national et dont l'origine n'est autre que la
mésentente entre le ministère de la Jeunesse et des Sports et le président
sortant du COA, Mustapha Berraf. Car la décision de Sid-Ali Lebib de se
présenter va certainement équilibrer l'assemblée élective du COA et lui donner
du piment au regard de son poids d'ex- ministre, sollicité par de nombreux
cadres, aussi bien anciens que nouveaux. «Il est vrai que cela fait bien
longtemps que je se suis à l'écart du mouvement sportif national, écœuré par
les conflits qui l'on secoué ces dernières années, ainsi que par la régression
de notre sport à tous les niveaux. Mais je n'étais pas totalement déconnecté et
ma candidature s'explique par les multiples sollicitations provenant des
anciens cadres du mouvement sportif national, des actuels présidents de
fédérations et bien d'autres personnes connues du monde du sport. Nombre
d'entre eux sont venus me voir et m'ont convaincu de la nécessité de présenter
ma candidature à l'assemblée générale élective du comité olympique. Je ne
pouvais pas dire non devant cette sollicitation qui m'est allée droit au cœur.
En outre, j'ai senti qu'il existe un éveil du mouvement sportif susceptible de
le faire sortir du marasme dans lequel il est plongé depuis des années», a
indiqué Lebib au Quotidien d'Oran, ajoutant que le
Comité olympique algérien a besoin, plus que jamais, d'un nouveau souffle pour
devenir la réelle locomotive du sport algérien. «Il y a une nécessité absolue
de mettre fin à la cacophonie et à la zizanie qui minent le milieu sportif
algérien, et il est temps aussi de repartir sur de nouvelles bases de travail
dans le but de reconstruire l'élite sportive qui doit impérativement être à la
hauteur des espérances qu'on va placer en elle», a conclu notre interlocuteur.