Dans cette division, la lutte bat son plein pour le maintien où pas moins de huit formations sont toujours sous la menace. Mais le jeu de coulisses risque d'être encore une fois déterminant pour désigner le malheureux club qui accompagnera l'EBK Tindouf en Régionale une et, éventuellement, le 14e plus mal classé des quatre groupes confondus. A première vue, certains résultats sont très surprenants même si le football reste imprévisible.

Dans ce groupe, nul doute que cela se jouera entre le HBEB, la JSS, l'USMO, la JSEA, le ZSAT et, à un degré moindre, le SC Méchéria et le CRB Sfisef.

En revanche, le CC Sig semble le moins concerné dans la mesure où il n'aura besoin que d'une victoire chez lui face au CRBS pour assurer son maintien. Pour les autres menacés, la situation pourrait se décanter lors de la prochaine journée avec le choc JSEA-HBEB, le déplacement de la JS Sig à Hennaya et le derby USMO-IRBEK, car le CRB Sfisef et le SC Méchéria auront l'avantage d'accueillir le MBSC et la JSEA et pourront éviter la relégation. Mais le plus scandaleux, c'est que certaines rumeurs circulent et donnent le tournis. Par exemple, certains clubs en déplacement lors de la prochaine journée, l'avant-dernière, n'hésitent pas à arranger des matches au détriment des autres concurrents.

Dans ce jeu de coulisses, certaines équipes risquent la descente en raison de la présence de gens qui se proclament serviteurs du football, mais qui n'ont jamais respecté l'éthique sportive. Selon nos sources, des dirigeants vont utiliser les moyens que la morale réprouve pour assurer le maintien de leurs clubs et tromper, comme toujours, l'opinion publique.

C'est très grave, car personne n'a l'intention de réagir. Pour fermer les yeux sur ces marchandages honteux et inadmissibles, on exige des preuves, mais cela ne pourrait constituer un obstacle pour lutter contre ce fléau si l'on veut réellement assainir la situation du football algérien. Il y a des complicités indirectes quelque part, dans la mesure où l'on préconise la paix sociale au détriment du développement national. Est-il concevable que tout le monde en parle et que les instances du football fassent la sourde oreille ?