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L'abattage clandestin envahit les marchés d'Aïn El Turck: Saisie de près de 2 quintaux de viande impropre à la consommation

par R. Boutlelis

  Une quantité estimée à près de 2 quintaux, (192 kg) de viande de volaille, provenant de l'abattage clandestin, a été saisie, dans la soirée d'avant-hier, par les éléments de la brigade de la protection de l'Environnement et de l'Urbanisme, PUPE, relevant de la Sûreté de daïra d'Aïn El Turck, apprend-on de sources policières. La marchandise prohibée a été découverte dans un hangar, situé à l'intérieur du marché des fruits et légumes, de la commune d'Aïn el Turck. Le propriétaire du local a été interpellé pour être entendu par les enquêteurs de la police PUPE, indiquent nos sources. Par ailleurs, une opération de démantèlement des étalages proposant à la vente de la viande provenant de l'abattage clandestin, a été menée par ces mêmes éléments de la brigade PUPE, et a ciblé ce marché. Les marchandises ont été saisies, lors de cette opération, qui a permis de libérer des espaces dans ce marché, devenu top exigu, décrié par les riverains demeurant à l'intérieur et dans abords immédiats. Ces lieux devaient être évacués, au lendemain de la distribution des box, situés dans le marché de proximité sis dans le quartier Nakhil, en plein cœur de ladite commune, qui se trouve dans un état de dégradation très avancé. Notons dans ce même registre qu'un peu plus d'une année après leur distribution, les 370 locaux commerciaux inscrits dans le cadre des dispositifs Cnac, Ansej et Angem, n'ont, toujours, pas été occupés par leurs bénéficiaires et ce, au même titre que le marché de proximité du quartier Nakhil, qui est constitué de 100 box. Il est utile de signaler que la confection des listes de bénéficiaires, ayant été à chaque fois, vivement contestée par les postulants, qui n'ont pas hésité à manifester leur colère et même à assiéger le siège de l'APC et celui de la daïra d'Aïn El Turck, n'a pas été de tout repos et n'a finalement pas suscité l'approbation à l'unanimité chez les postulants. Cependant, les bénéficiaires refusent toujours d'occuper leurs nouveaux lieux de travail en invoquant, notamment la détérioration de ces locaux, l'absence d'électricité et d'eau courante ainsi que leur éloignement, voire leur isolement, en ce qui concerne ceux installés dans le quartier d'El Bahia, situé à mi-chemin du village côtier de Cap Falcon. Du coup la décision de la délocalisation de l'actuel marché de fruits et légumes de ladite commune, est renvoyée aux calendes grecques et ce, au grand dam des habitants contestataires, qui ne cessent de dénoncer les moult contraintes et autres désagréments sur leur cadre de vie.