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Après une longue hibernation
au fond du tableau, les joueurs du Ghali ont pris conscience qu'ils jouaient
avec le feu et, tout récemment, ils sont arrivés, au prix d'une volonté de fer,
à redresser la barre pour se nicher carrément au milieu du tableau. Cette
sortie de la zone rouge a débouché sur le retour de la traditionnelle galerie,
que ce soit sur les travées de l'OPOW ou en déplacement. La réaction des
supporters n'était que légitime, et ils pouvaient même se permettre de rêver,
puisque l'équipe a renoué avec les bons résultats, suscitant un engouement
quasi général. Seulement, on se demande si ce coup d'éclat n'était pas
éphémère, car tous les points récoltés au prix de tant d'efforts commencent à
s'effriter avec des faux pas, surtout à domicile, à commencer d'abord face à l'USM
Blida, avec un nul que tout le monde considérait comme accidentel dans la
mesure où les Ghalistes pouvaient se rattraper lors
du match suivant. Le hic, c'est cette récidive avec un autre score de parité
contre le MC Saïda. Hélas, d'aucuns mettront toujours les victoires sur le
compte des joueurs et les défaites sur les autorités, alors que la vérité
réside dans la mauvaise gestion et le clanisme qui rongent le club avec ses
assemblées générales boiteuses.
Cette nouvelle déconvenue contre l'équipe de Saïda a poussé des énergumènes à manifester leur colère à la fin du match. Les véhicules caillassés et les pierres qui jonchaient la chaussée ainsi que les ronds-points donnent une idée de la gravité des dégâts. Dans ce volet, nous avons pris contact avec le directeur de l'OPOW Djaker, lequel, très touché, a donné les précisions suivantes: «Ne vous fiez pas au résultat, car c'est l'arbre qui cache la forêt. Depuis longtemps, le GCM vit une tension due à une crise interne avec ces menaces, et c'est ce qui m'a poussé à prendre mes dispositions sur le plan organisationnel. J'ai toujours appréhendé les rencontres à domicile, tenant compte à chaque fois des rumeurs. Cette fois, c'est la goutte qui a fait déborder le vase. Déjà, pendant la rencontre contre le MC Saïda, l'atmosphère était électrique même quand le Ghali menait au score, avec ces injures et toutes sortes d'insanités. Il y a eu des jets de projectiles dont l'un d'eux a atteint le délégué du match à la jambe. Après le coup de sifflet final, des individus ont commencé à attaquer tout ce qui se trouvait sur leur passage. Le centre de récupération et l'hôtel du complexe ont fait les frais de ces énergumènes. Ces incidents ne font que resserrer l'étau sur le Ghali, surtout avant l'importante rencontre contre l'US Biskra, l'un des favoris dans ce groupe. Au cas où il y aurait un rapport défavorable du délégué, il portera préjudice au club avec un éventuel huis clos que personne ne souhaite. Ces gens oublient qu'une difficile mission attend le GCM qui est dans obligation de récolter neuf points pour se mettre à l'abri de la relégation. Pourquoi s'en prendre aux installations du stade ? Heureusement que le pire a été évité grâce à l'intervention des policiers qui ont formé un cordon de sécurité autour des lieux stratégiques», a souligné notre interlocuteur. |